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jeudi 11 mars 2021

 Les orageuses












Marcia Burnier

Ed Cambourakis


Mia, Lucie Inès et toutes les autres nous aident avec ce réquisitoire contre l’absence de réaction de la justice face au viol, à comprendre. Comprendre qu’un viol, c’est bien souvent une vie saccagée, un destin contrarié, un frein dans le quotidien qui empêche des actions banales pour un individu, comme prendre les transports en commun, s’insérer dans une file d’attente, un coup de longue durée porté au moral, des nuits perturbées, un empoisonnement de l’esprit par un secret bien gardé, par pudeur, par incompréhension des autres.


C’est à la suite de ce constat que ce gang de fille agressées se reconstruisent, car c’est bien de reconstruction dont il s’agit, en menant des actions punitives contre l’agresseur, actions intelligemment organisées afin de mettre à mal le violeur et soulager la victime.

 

Ce récit peut paraître décousu en raison de ses chapitres où sont semés ici et là, des bribes de vie, informations dispersées pour signifier la pudeur des victimes qui se livrent difficilement.

 

Ce roman est à mettre entre toutes les mains afin de tenter de faire avancer les choses en matière de justice et de permettre aux victimes de s’exprimer et de communiquer efficacement leur colère pour que l’on cesse de banaliser le viol.


Merci aux 68 premières fois de m’avoir permis de découvrir ce récit marquant.

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