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dimanche 31 mai 2020


Claude Gueux


Victor Hugo
Ed livre depoche


Victor Hugo après avoir ouvert le débat en éditant les derniers jours d’un condamné, poursuit par le récit d’un fait réel. Il présente Claude Gueux, un personnage courageux et travailleur, dont le principal souci est de subvenir aux besoins de sa compagne et de son enfant. Pour cela, n’ayant pas le sou, il est amené à voler, il se retrouve en prison ou il entamera le chemin qui le mènera à l’échafaud.

Objectif de l’auteur ?  Diffuser des idées au sein de la société française qui n’était peut-être pas prête a entendre un tel discours, il ne s’agit donc pas de prouver par de longues considérations politiques le pourquoi d’une abolition de la peine de mort, nous n’en sommes d’ailleurs pas là. 

Victor Hugo s’attache donc à raconter les quelques semaines que Claude Gueux passa en prison, sa faim constante, son amitié avec Albin, leur séparation sur décision du directeur de la prison, les efforts du prisonnier pour retrouver son ami, les abus de pouvoir du directeur, ses souffrances, tant physiques que morales, il met en avant la situation absurde dont le lecteur se fera le témoin : on s’affaire autour du prisonnier dans un état grave et qui risque de mourir et n’arrivera pas vivant devant le bourreau…


C’est là le meilleur des réquisitoires contre la peine capitale, la volonté de Victor Hugo de ne pas imposer mais de démontrer, amenant chacun a constater que c’est la société qu’il faut soigner, que c’est bien elle qui est à l’origine du destin funeste de Claude Gueux. Il montrera que la peine de mort ne résout pas le problème de la criminalité. Ce débat, on le sait, n’a pas abouti l’abolition de la peine capitale, toutefois cette idée, qui avait commencé à germer dans certains milieux après la révolution, sera entretenue pas la plume de personnes influentes et fleurira dans les consciences.


Ce roman montre combien certaines lois doivent cheminer pour espérer être un jour adoptées.

dimanche 24 mai 2020

Mal de pierres


Milena Agus
Ed livre de poche

Très souvent gardée pas sa grand-mère, la narratrice de ce roman emprunt de douceur, de poésie et de mystère raconte son aïeule, sa famille et les amours de cette grand-mère avec qui elle semble avoir tissé des liens et vécu quelque chose de très fort.

Elle décrit sans aucun jugement la vie de celle qui ne se sentait pas aimée, que les prétendant abandonnaient et que des parents voulurent « caser » à tout prix et marièrent contre son gré avec un homme certes bon et doux, mais pour lequel elle ne ressentait pas de sentiment amoureux. Certainement différente des autres semble-t-il, elle rencontra le grand amour au cours d’une cure pour soigner ce « mal de pierres » qui la terrassait.

Elle raconte par le détail, une vie de femme en Sardaigne d’après-guerre, une vie de femme à part puisque qualifiée de « folle », sans doute dépressive, peut-être parce qu’on lui demandait d’emprunter les chemins qu’on lui avait tracés, et qu’elle subissait cette pression de la communauté.

Elle raconte son autre grand-mère, femme rigide dont le passé explique sa relation avec son entourage…

Elle raconte ses origines et son identité, éléments si importants dans la vie d’une personne. Elle se fait le témoin d’événements adoucis par le souvenir. Elle y met son amour, son humour, sa naïveté, ses questions.

Un beau récit aux senteurs de Sardaigne, avec pour témoins les pierres des maisons, les fleurs qui ornent les balcons, offrant le bonheur d’une lecture ou l’on se sent bien.  Elle raconte ses origines et son identité, éléments si importants dans la vie d’une personne. Elle se fait le témoin d’événements adoucis par le souvenir. Elle y met son amour, son humour, sa naïveté, ses questions.

Un bel écrit qui vous laisse un goût de soleil, de chaleur, de douceur.


vendredi 22 mai 2020


Le vol des cigognes



Jean-Christophe Grangé
Ed livre de poche


Ce roman, l’ai-je apprécié ou pas ? Je n’en sais rien, ce qui s’appelle être mitigée.


Bien sûr, j’ai passé un bon moment de lecture, m’empressant d’y retourner à mesure que j’approchais du dénouement, c’est plutôt bon signe, cela veut dire que je suis entrée dans cette histoire.  


Le sujet est original : suivre des cigognes sur la route des pays chauds dans lesquels elles migrent chaque année, et comprendre pourquoi elles disparaissent et ne reviennent pas dans nos régions en été, un récit est semé d’épreuves pour Louis Antioche, notre jeune héros dont la route est semée de lourdes épreuves, de rencontres en tous genres et de crimes particulièrement odieux.


Présenté sous la forme d’une narration à la première personne le récit met de suite le lecteur dans la confidence et invite à envisager des événements graves à venir. C’est sans doute la raison pour laquelle on y entre assez rapidement. Et l’on suit le héros en Suisse, en Bulgarie, en Turquie, en Israël, en Centre-Afrique, en Belgique, en Inde, après un bref retour au pays, et c’est au cours des différentes étapes que les réponses surviennent. Par petites touches, l’auteur sème des indices qui mettront en éveil, la curiosité du lecteur, inclura quelques rebondissements bienvenus et travaillera ses fins de chapitres pour ménager le suspense. N’est-ce pas un des ingrédients d’un bon thriller ?


Toutefois, un aspect de l’histoire m’a gênée. Je ne peux le dévoiler ouvertement sans spoiler. Quand au héros, notre jeune Antioche, son comportement sonne faux : innocent petit Louis au début, tout juste sorti de l’université,  tout naïf, il ne semble aucunement s’étonner de voir les morts se multiplier, d’être le témoin de crime atroces commis par quelque psychopathe de passage (rappelons-nous que nous sommes dans un roman de Grangé !), il apprend à manier les armes avec une rapidité étonnante et joue du Glock avec adresse, il élucide l’affaire avec beaucoup de perspicacité, m’amenant à penser qu’il a vraiment raté sa vocation.


Mis à part ces dernières considérations, je garde après lecture, un ressenti plutôt positif.



dimanche 17 mai 2020


Vercoquin et le plancton


Boris Vian
Ed Gallimard coll l'imaginaire

Du grand Boris Vian, surréaliste à souhait, ce qui ne peut surprendre quand on sait que l’écrit fut confié à Raymond Queneau, alors directeur de la collection « la plume au vent » de Gallimard, qui trouva ce récit « très à son goût ». Hasard ou non, un des personnages principaux se nomme Zizanie, peut-être Queneau s’en sera-t-il servi douze ans plus tard pour baptiser Zazie, son héroïne du métro ?

Résumer … oui mais ? Est-ce bien utile ? car je pense que l’histoire fait office de ligne conductrice pour organiser le désordre et y greffer toutes sortes d’artifices littéraires.
L’ouvrage se divise en quatre parties durant lesquelles le Major prépare une surprise partie à la mode de 1945, qu’il tombe amoureux de Zizanie, qu’il s’ingénie à se débarrasser de Fromental de Vercoquin son concurrent, lui aussi amoureux de Zizanie, qu’il doit demander la belle en mariage à l’oncle de cette dernière, qu’il se retrouve engagé au Consortium National d’Unification ou travaille l’oncle. Le roman se termine par une surprise-party comme on n’en connut jamais de mémoire de danseur.



La première partie est légère, comique, polissonne, on swingue, on boit, on se retrouve dans le baisodrome. On s’y met dans les situations les plus cocasses. Cette première partie est fort divertissante : comique généré par la surprise du lecteur, par l’absurde qui agrémente l’écrit : ajout d’éléments divers dans le décor, dans les objets du quotidien : bouteilles de Nansouk, cristal basané... dans les aliments : pyramides de gâteau, cylindre de phonographe, carrés magiques, hautes sphère politiques …,
la présence d’un mackintosh (imperméable) apprivoisé vient ajouter du comique de répétition tout au long des deux premières parties.
L’auteur y ajoute une sorte de guide hilarant sur la façon de se débarrasser de ses concurrents dont le major se servira sans scrupule. 

Les deux parties centrales contrastent avec le début : lourdes, pénibles à lire, répétitives, et ce n’est aucunement un problème d’écriture de la part de Vian, au contraire, il le fait exprès : des pages et des pages de procédures, de paperasse administrative dans un univers de ronds de cuirs, de fonctionnaires soit zélés  comme Miqueut (sous ingénieur principal),  soit tire-au-flanc comme les autres, des réunions interminables pour ne rien dire et surtout ne prendre aucune décision, belle illustration de la lourdeur administrative, il faut également y voir une partie très autobiographique, Vian ayant travaillé pour l’Association Français de Normalisation. 

Il paraît donc évident qu'il se moque ouvertement de l’administration : dans cette partie, le major se voit engagé pour monter un dossier sur les surprise-parties, tout cela pour obtenir de Miqueut, oncle de Zizanie, le consentement au mariage du major et de sa dulcinée. On notera que ce milieu de travail vient s’opposer au monde de fête et de distraction de nos héros.

 Dans la dernière partie on swingue à nouveau, d’abord avec des gens sérieux, trop sérieux, puis dans un appartement ou l’on assistera à toutes les débauches possibles.

 On remarquera les jeux de langage, les calembours dont l’auteur use et abuse, les nom propres qui subissent quelques changement ( Guère souigne), les allusions à certains auteurs (Corneille), ou encore la présence de personnages de l’entourage de l’écrivain : Claude Abadie dont il rejoint l’orchestre en 1942. Attention lorsqu'il est question de musique, de bien lire les titres des morceaux diffusés , il y a là de quoi se réjouir lorsqu’on lit par exemple : « Mushroom in my red nostrils ».


Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce roman, mais évitons de trop dévoiler et laissons de la place pour la prose des babéliotes.
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé l’un des mes auteur favoris capable de d’écrire du-grand-n’importe-quoi, révélant une parfaite maîtrise de la langue de Molière.



mercredi 13 mai 2020


Marie-Antoinette


Stefan Zweig
Ed : Le Livre de Poche




Elle n’a pu maîtriser son destin en raison de sa naissance, peut-être au mauvais moment, peut-être au mauvais endroit. Elle était une enfant lorsque l'on négocia son union avec le Dauphin de France. Pas de choix possible quand il s’agit de politique et de diplomatie. Elle arrive en France à quinze ans, on l’oblige alors à oublier son enfance, à quitter sa famille et c’est en pleurs qu’elle arrive  à la cour de Versailles.



Marie-Antoinette n’a pas plus choisi d’être reine que son époux Louis XVI. Cette jeune fille « évaporée » d’après ce qu’écrit Marie Thérèse d’Autriche, sa mère, n’a jamais aimé se consacrer aux études, et encore moins se mêler des affaires de l’Etat.


Alors que peut-on lui reprocher ? Ses fêtes galantes ? ses dépenses ? Son envie de vivre ? Hélas oui, c’est bien ce que le peuple lui reprochera, avec de surcroît,  quelques erreurs d’appréciation des événements et quelques initiatives dangereuses, ce qui la précipiteront en prison et la mèneront à l’échafaud.


Elle mérite certainement l’indulgence aujourd’hui pour maintes raisons. C’est ce que démontre Stefan Zweig, dans cette brillante biographie sérieusement documentée, passionnant exposé sur l’histoire de cette femme, sur le contexte historique : la société féodale vue du côté des aristocrates, puis la révolution française. j'y ai appris beaucoup, ne connaissant de Marie-Antoinette que ce que l’on a laissé entendre au cours de l’histoire et qui n’est pas toujours vrai (nombre de lettres de sa part étant reconnus comme des faux aujourd’hui). 

Je me suis plongé avec délice dans le quotidien de cette dame, attendrie parfois, révoltée souvent : On a bien écrit une déclaration des droits de l’homme en 1789, mais ce ne fut qu’un texte, le pouvoir soudain étant monté à la tête de beaucoup de révolutionnaires, et Marie-Antoinette en a fait les frais et a subi des humiliations, des souffrance morales. Elle a su garder la tête haute et affronter la mort avec dignité. 


Destin funeste qui la fit entrer dans l’histoire sans tomber dans l’oubli.









L'attrape Coeur

J.D.Salinger
Ed Lafont


1951 : Jérome David Salinger nous offre un roman certainement original pour l’époque, qui a dû contrarier une bonne partie de la société américaine, et qui aurait déjà pu s’intituler la cause des adolescents. Il faudra attendre quelques années pour que l’on écrive sur une période aussi difficile de la vie d'un être humain. 


J.D.Salinger, par ce récit, nous livre un véritable plaidoyer en faveur des adolescents. Il  confie la parole à l'un d'eux : Holden, avec sa façon de s’exprimer des ados de l’époque, qui peut faire sourire aujourd’hui, si on  la compare avec le jargon de nos jeunes, car à l’époque, pas de verlan, de l’argot déjà, pas mal de qualificatifs empruntés au registre  familier voire injurieux, des phrases qui terminent par « et tout », un langage qui reste compréhensible et ne justifie aucun glossaire contrairement à des romans comme "Fief" de  de David Lopez ou "Grand frère" de Mahir Guven. Je salue au passage le travail du  traducteur qui a dû bien s’amuser !


Notre ados, donc, Holden Caulfield, nous raconte son aventure. Il se présente, noyant cette présentation dans une abondance de détails, relatant des événements qui n’ont pas forcément de liens, il expose ses trois jours de fugue, met sur le même plan, sa fugue, le problème des canards de Central Parc l'hiver, les désagréments causés par son voisin de chambre qui s'assoit toujours sur le bras du fauteuil, la mort de son frère... Il raconte de façon extrêmement  confuse, ce qui témoigne de son désordre intérieur, il se cherche, se détruit pour espérer se reconstruire, c’est du moins le projet qu’il laisse entendre : devenir un adulte, se marier et assurer le bien-être de sa famille. Son projet, il le présente durant ses déambulations dans la ville de New-York, errance à la fois effective et symbolique. 


Ce qui est formidable dans son exposé de sa vie, de ses soucis, de ses amours, c’est la façon dont il communique : ses idées inconscientes s’échappent pour aller droit se loger dans la tête du lecteur sans que celui-ci ait beaucoup d’effort à fournir, ainsi donc l’auteur est parvenu à ses fins : faire comprendre le mal être d’un jeune, et faire reconnaître que l’on ne passe pas de l’état d’enfant à l’état d’adulte sans une transition souvent douloureuse.


On comprendra rapidement le personnage : 

Holden transgresse, c’est que tout ado qui se respecte sait le mieux faire : il cherche à braver les interdits en buvant de l’alcool, en côtoyant une prostituée, en quittant son établissement, en n'écoutant pas les conseils de ses interlocuteurs,    

Holden  déteste ou plutôt, il rejette : le cinéma qui lui a pris son frère aîné parti à Hollywood, il déteste les profs, il déteste d’une façon générale, les adultes, il déteste ses pairs par peur,  il déteste à outrance… Mais une chose est certaine, à travers son intarissable bavardage, on ressent un amour profond à l’égard de sa famille.


Après une courte adaptation  à ce parler d’adolescent confus et bagarreur qui polémique volontiers, on sourira en lisant certaines de ses affirmations, de ses évaluations abusives ("Je devais bien avoir fumé ce jour-là trois cartouches de dix paquets"…"Sous le manuel, il y avait un tas de carnets, des carnets elle en a dans les cinq-mille…"), on s’attache, on se demande ce qu’il va devenir, comment va se terminer cette histoire. On interprète ses paroles, on se demande s’il finira par sortir de sa chrysalide, et puis on se dit que oui, certainement, et on comprend alors combien le passage à l’état adulte est laborieux. On comprendra également que cette période est celle de toutes les déviances et de tous les danger qui menacent les futurs adultes.

Un classique à ne pas manquer .



samedi 9 mai 2020


Tropique de la violence


Natacha Appanah
Ed folio, Gallimard


Marie, en mal d’enfant, tu vis arriver sur la côte de Mayotte, un bébé que tu t’empressas d’adopter pour son bonheur… éphémère… Tu le baptisas Moïse … Sauvé des eaux… Peut-être…


Bruce, par suite de mauvais choix des adultes, tu endossas une carapace impénétrable, et tu imposas ta loi, celle du plus fort sans doute, sorte de Robin des bois de gaza, bidonville où se retrouvent les clandestins arrivés sur l’île pour y trouver une vie meilleure, chef incontesté de Gaza.


Moïse, petit être fragile, livré au bon vouloir du chef de Gaza dont on ne viole pas les lois impunément. Moïse aux yeux vairons, fils du djinn, rejeté par superstition.


Olivier, policier consciencieux, tu connais le fragile équilibre social de l’île, qui sait que la paix ne tient qu’à un fil.

Stéphane, parachuté là pour faire de l’humanitaire… il t’en faudra du courage et de la ténacité…

Tous ensemble vous cohabitiez sur une île qui aurait pu être paradisiaque, mais qui semble dominée par la violence, la corruption, une île ou semble régner l’insécurité.


Un roman captivant et dérangeant, dans lequel je me suis sentie habitée par une mauvaise conscience en pensant à tous ces lieux sur terre, ou les enfants ne reçoivent pas d’éducation, ou ils sont livrés à eux même, soumis au despotisme du plus fort, vivant dans le présent sans pouvoir envisager l’avenir. 

Ce récit m’a fortement rappelé le film de Luis Buñuel, « Los olvidados » dont l’histoire est similaire dans ses grandes lignes.


Un roman marquant que l’on ne peut oublier.



lundi 4 mai 2020



Les Chroniques de Ste Mary
Une trace dans le temps


Jody Taylor
Ed Hervé Chopin



Très heureuse de retrouver cette bonne vieille Maxwell, même si …
L’histoire me semble moins intéressante que dans les autres tomes, surtout en raison de cette histoire de monde parallèle que j’ai eu des difficultés à intégrer, d’abord parce que j’avais lu le tome précédent en juillet dernier et que je ne me souvenais plus de chaque événement, et une relecture, même rapide du tome 3 aurait été utile à la lecture de ce volet, ensuite parce que ces mondes parallèles avec plusieurs instituts St Mary sont difficiles à envisager, on comprendra bien qu’il s’agit de manipulation sur le temps, mais on y perd ses repères.


J’ai malgré tout passé un excellent moment de lecture avec l’énergique, déterminée, teigneuse, indisciplinée et intelligente Madeleine Maxwell à l’humour décapant, en espérant dans le prochain tome retrouver pleinement l’ambiance de l’institut et nos héros favoris. Ce qui est agréable dans cet institut, c’est qu’on y meurt facilement dans l’exercice de ses fonctions, mais qu’on y ressuscite volontiers (le temps est puissant et malléable).   


La fin du présent ouvrage semble annoncer une suite prometteuse 
et alléchante. On y retrouvera certainement quelques "méchants"
bien gratinés et les tribulations sans fin du chef farrell et de sa bien aimée Maxwell.