Le vol des cigognes
Jean-Christophe Grangé
Ed livre de poche
Ce roman, l’ai-je
apprécié ou pas ? Je n’en sais rien, ce qui s’appelle être mitigée.
Bien sûr, j’ai
passé un bon moment de lecture, m’empressant d’y retourner à mesure que j’approchais
du dénouement, c’est plutôt bon signe, cela veut dire que je suis entrée dans cette
histoire.
Le sujet est original :
suivre des cigognes sur la route des pays chauds dans lesquels elles migrent chaque
année, et comprendre pourquoi elles disparaissent et ne reviennent pas dans nos
régions en été, un récit est semé d’épreuves pour Louis Antioche, notre jeune
héros dont la route est semée de lourdes épreuves, de rencontres en tous genres et de crimes particulièrement odieux.
Présenté sous
la forme d’une narration à la première personne le récit met de suite le
lecteur dans la confidence et invite à envisager des événements graves à venir.
C’est sans doute la raison pour laquelle on y entre assez rapidement. Et l’on
suit le héros en Suisse, en Bulgarie, en Turquie, en Israël, en Centre-Afrique, en Belgique, en Inde, après un bref retour au pays, et c’est au cours des différentes étapes que les réponses surviennent.
Par petites touches, l’auteur sème des indices qui mettront en éveil, la
curiosité du lecteur, inclura quelques rebondissements bienvenus et travaillera
ses fins de chapitres pour ménager le suspense. N’est-ce pas un des ingrédients
d’un bon thriller ?
Toutefois, un
aspect de l’histoire m’a gênée. Je ne peux le dévoiler ouvertement sans spoiler.
Quand au héros, notre jeune Antioche, son comportement sonne faux :
innocent petit Louis au début, tout juste sorti de l’université, tout naïf, il ne
semble aucunement s’étonner de voir les morts se multiplier, d’être le témoin
de crime atroces commis par quelque psychopathe de passage (rappelons-nous que
nous sommes dans un roman de Grangé !), il apprend à manier les armes avec
une rapidité étonnante et joue du Glock avec adresse, il élucide l’affaire avec
beaucoup de perspicacité, m’amenant à penser qu’il a vraiment raté sa vocation.
Mis à part
ces dernières considérations, je garde après lecture, un ressenti plutôt
positif.
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