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mercredi 27 novembre 2013

Pourquoi l'art ?


Sonia Chaine
Editions Flammarion 
Collection Castor doc

Pourquoi l’art est un livre très bien pensé pour répondre à toutes les questions que vous avez pu vous poser sur l’art sans trouver de réponse. Organisé en courts chapitres, un chapitre correspondant à une question, il livre l’essentiel , son objectif n’étant pas de faire de chacun un spécialiste. L’auteur semble avoir eu le soucis de survoler l’art sans oublier un seul aspect de la question : depuis les principaux mouvements artistiques en passant  par quelques œuvres célèbres sans oublier les artistes à connaître absolument, la notion de beauté, de goût, la vie d’un artiste… 50 chapitres qui en font un recueil très complet.
Personnellement j’y ai trouvé certaines réponses, par exemple, l’art du monochrome, étant tombée sur une œuvre exposée au musée de Rennes : le passage du bleu : toile entièrement bleue qui m’avait alors franchement agacée, surtout parce que je me demandais pourquoi on expose de tels tableaux dans un musée  et quel est le but de l’artiste ??? Et en parcourant mon livre, j’arrive à un chapitre sur le monochrome, voilà qui répond en partie à ma question, en partie,  car le résumé ne suffit pas à assouvir ma faim, je vais certainement compléter ma documentation.
Un bémol : ce livre était proposé en Jeunesse avec masse critique, pour une question de niveau de lecture et de vocabulaire, je le proposerais à des jeunes de fin de collège voire lycée.


Je remercie Babélio et les éditions Flammarion pour ce partenariat.

dimanche 17 novembre 2013


Le secret d'Horace


Oscar Farkoa
Eva Offredo

Dans un pays fort fort loin, il y a fort  fort longtemps, vivaient une communauté de terribles dragons cracheurs de feu . Parmi eux, Horace, le dragon blanc, était  très malheureux, parce qu’il n’était pas comme les autres, pensez donc, un dragon blanc !!!!  de mémoire de dragon, onques ne se vit !!!!
Ha !  et  j’oubliais l’essentiel, ce gentil dragon (gentil en plus !) s’apprêta un jour à lancer son premier panache de feu, mais… ô surprise, il ne savait cracher que de la fumée !!!  Ouahhhhhh le relou !

Pauvre dragon, tel le vilain petit canard, il parcourut le vaste monde à la recherche d’un peu de réconfort.  Il arriva chez les hommes……  J’arrête là mon récit pour laisser place, soit à l’imagination, soit à la lecture. Une belle histoire sous la forme d’un magnifique album aux illustrations colorées et au graphisme très fin. Une belle histoire traitant de la tolérance, du refus de la différence, de l’amitié,  en résumé, des thèmes qui font réfléchir au problème de la vie en société.

mardi 12 novembre 2013

Esprit d'hiver


Laura Kasischke
Christian Bourgeois Editeur

Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux…jusque chez Holly et Eric… en Amérique… quelque chose ??? mais quoi ?  tel est le leitmotiv qui rythme le début de ce roman hors du commun.  Ils ont fait ce long voyage pour adopter Tatiana, leur Tatty, à qui ils ont donné tant d’amour… Et puis ce matin de Noël , Holly s’éveille, elle s’éveille non seulement physiquement, mais mentalement aussi, seule avec Tatty, sa fille de 15 ans, elle se  prépare à accueillir la famille, mais quelque chose s’est emparé de Tatty et maintes questions et maints souvenirs  peuplent la tête de Holly, et Holly cherche, et Holly cherche, et Holly cherche…Elle cherche la réponse à une question qu’elle a pu se poser , elle connaît cette réponse, et la vérité surgira, brûlante, terrible. Une histoire d’apparence plus que banale qui entre les lignes fait frémir tout lecteur attentif aux retours vers le passé, aux interrogations  de Holly, aux changements de comportement de Tatty, banalité qui se fait de plus en plus pesante jusqu’au dénouement brutal et explosif.
Un roman à apprécier pour l’ambiance créée par ce huit clos, le confinement dû à la neige, l’isolement des deux personnages, un roman parfois agaçant à cause des fréquentes digressions qui le rendent difficile à lire.

Un roman qui passe où qui casse.

Je remercie Priceminister et Les éditions Christian Bourgeois pour ce partenariat.


lundi 11 novembre 2013

Mon petit frère est un extra-terrestre



Gudule

Floppy -Flop est un extra -terrestre adopté par  une famille de Terrien.   Comme son frère adoptif, qui raconte l’histoire, il n’aime pas l’école. Mais il n’est pas sans défense par rapport à leur maîtresse autoritaire et cruelle qui veut disséquer une grenouille. Notre héros s’autorise tout ce que nos petits terriens ne pourraient se permettre en classe. C’est ça qui fait du bien !

Une petite  histoire très drôle et facile à lire  à mettre entre les mains de nos enfants à partir de 7 ans.

jeudi 7 novembre 2013

La fleur qui dérange


E Levernois - Zazie Sazonoff
Ed Lire c'est partir

La fleur qui dérange raconte l’histoire d’une fleur rouge qui pousse au milieu des fleurs jaunes. Ces dernières la rejettent parce qu’elle est de couleur différente, parce qu’elle ne communique pas avec elles, parce qu’elles ne savent pas d’où elle vient. Jusqu’au jour où…
Une livre à mettre entre toutes les petites mains, et même les plus grandes,  (j’ai frissonné en lisant cette jolie histoire !) traitant bien évidemment de sujets tels que le racisme, la peur de la différence, le mépris.

Les illustrations, quoique toutes simples sont très agréables à regarder.  Un joli petit coup de cœur !

mercredi 6 novembre 2013

La couleur des sentiments

Kathryn Stockett

Un siècle après la guerre de sécession, les conditions de vie des noirs se sont certes améliorées  aux Etats-Unis, mais étaient-ils, au XXème siècle, dans les années 60, si  affranchis que cela ? la liberté de disposer de leur personne, ils l’ont obtenue, mais la marge d’action reste alors bien faible et le respect des  droits des noirs en tant que personnes n’est pas de mise. C’est le message que nous livre Kathryn Stockett  dans ce formidable roman à trois voix ou se livrent trois femmes qui communiquent leur ressenti de manière très convaincante grâce à la plume d’une auteure de talent.
Qu’ont-elles de commun ces trois femmes ? un caractère indépendant, une personnalité hors norme qui leur permet d’affronter l’injustice, le mépris, la méchanceté, l’hypocrisie. Aibileen, la femme sage qui aime les enfants et qui se soumet par obligation, Minny la bonne terrible capable du meilleur comme du pire à l’égard de ses « patronnes,  et skeeter,  la résistante passive qui possède un regard différent sur la condition noire.
L’intrigue, qui  s’insinue avec beaucoup de finesse au cours de l’histoire sous la forme d’ un récit de l’expérience d’Aibileen,  celle de Minny, puis celle des autres bonnes va devenir un brûlot qui couve un certain temps : c’est une magnifique maitrise du suspense qui se manifeste sans brutalité (A part quelques évènements qui surviennent chez les noirs comme chez les blancs) et qui monte jusqu’à la fin. Les idées défendues par les uns et les autres sont clairement exposées et laissent supposer les tensions futures.
Par contraste, le fait de voir se côtoyer noirs et blancs met en évidence les travers ou les conditions des deux classes sociales : ces dames de la haute, que font-elles de leur temps ? des ventes de charité qui, précise Skeeter,  servent à envoyer de l’argent aux enfants en Afrique (et certainement pas pour faire le bien  autour de soi, encore moins vis-à-vis des bonnes), les bonnes, elles s’affairent à tout ce qui peut faire tourner une maison. Hilly Apparaît autant méchante et fourbe qu’Aibileen est franche et juste, Miss Célia dépressive et maladroite ne peut rien sans Minny  qui vraisemblablement va lui sauver la vie, Miss Leefolt a bien autre chose à faire que de s’occuper de ses propres enfants et laisse ce soin à Aibileen qui leur apporte tout ce dont ils ont besoin.
Le seul tout petit bémol que je me permettrais de mentionner, c’est que je suis restée sur ma faim et que j’ai été surprise que le roman soit terminé. Il m’est difficile d’en dire plus sans dévoiler la fin.

Ne passez pas à côté de ce chef d’œuvre si vous ne l’avez pas lu !

vendredi 1 novembre 2013

Astérix chez les Pictes


Jean-Yves Ferri.
Uderzo et Goscinny

Si on me demandait quel est le mot qui me vient à l’esprit concernant ce nouvel album, je dirais, sans hésiter « jeux de mots « car ma lecture s’est trouvée ponctuée de petits rires pour mon grand plaisir. Rassurez-vous, je ne dévoilerai aucun de ces jeux de mots !
Par ailleurs, on retrouve effectivement l’ambiance Uderzo et Goscinny , mais avec une histoire relativement pauvre en événements, les auteurs ayant fait porter leurs efforts sur l’environnement des pictes et leurs habitudes,  peut-être auraient-ils pu d’ailleurs mettre en évidence leur côté grippe-sous ?
Il serait intéressant de lister des éléments de comparaison avec le combat des chefs car il me semble qu’il y a bien des points  communs entre les deux albums.
Il me faudra certainement relire cet Astérix afin de repérer des détails qui m’auraient échappés, ce que je ferai avec plaisir ! Si vous hésitez encore à le lire, j’ai envie de vous dire de ne pas passer à côté sans vous y arrêter !

Mention particulière à notre ami Obélix dont je trouve les répliques hilarantes !