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mardi 7 février 2017

Le bonheur est dans le préau.


Boualem Aznag, Stéphane Grulet
Ed jungle

   Que vous soyez enseignant ou non, il y a pour vous danger : mourir de rire, voilà ce qui vous attend si vous ouvrez la première page de ce livre ! amis et collègues, n’ayez pas peur de la dérision, car ce livre n’est que parodie, même s’il y a beaucoup de vrai dans les descriptions du comportement de l’instit.

Vous y trouverez des tests : « quel prof fatigué es-tu ? es-tu maîtresse de maternelle ? des conseils divers (à ne pas forcément suivre, des témoignages (y compris des maris d’enseignants), des rubriques "demandez au spécialiste" par trois éminent pédagogues, (celui que je préfère étant Jean-Roger, psychologue et chauffeur routier , qui consulte régulièrement sur la RN60 à hauteur de Courtenay), un comparatif prof/pas prof (voir citation), des analyses très sérieuses qui vous aideront à comprendre pourquoi vous avez raté votre séance de lecture, des idées de séance (comment enseigner la lettre Q aux enfants), une description de 24 heures de la vie d’un prof, et faute de moyen, de la pub Avec l’excellentissime magazine « Parents-prof dont je ne peux m’empêcher de dévoiler la première page d’une d’entre elles : rubrique temps libre : que faire pendant ses sept mois de vacances par an, sexe : réveiller le désir après une réunion parent-prof, pratique : faire semblant de surveiller la récréation.

Ceci n’est pas une liste exhaustive, et vous aurez encore beaucoup à découvrir sur ces êtres fascinants que sont les instits.

Je garde précieusement ce trésor à ma portée pour m’offrir quelques instants d’hilarité quand le besoin s’en fait sentir !

lundi 6 février 2017

Le cas Malaussène - Ils m'ont menti.



    Dans l’émission, la grande librairie à laquelle François Busnel avait invité Daniel Pennac lors de la sortie de ce nouveau volet de la saga Malaussène, François Busnel enviait les Français qui n’avaient pas encore lu cette série parce qu’ils avaient encore le bonheur de la découvrir ! Heureuse que je suis parce qu’il reste encore deux tomes, malheureuse que je suis parce que j’ai déjà avalé le premier.

Quel bonheur en effet de retrouver Benjamin, et sa génération avec une Verdun (juge Talvern) à la personnalité bien affirmée et la génération suivante (C’est Un Ange, Maracuja, Monsieur Malaussène). 

Quel bonheur de retrouver cette famille aux personnages tous plus originaux les uns que les autres, avec des idées bien à eux, cette famille disparate et ô combien unie.

Ce premier tome est très prometteur ! une nouvelle notion jusque-là inexplorée et qui risque fort de transformer notre Benjamin en super bouc emissaire : les Vévés : auteurs de la vérité vraie, qui contribuent à la prospérité des éditions du Talion, et dont Malaussène doit assurer la protection, particulièrement celle d’alceste, victime d’une tentative d’assassinat.

J’ai eu parfois des difficultés à imaginer Benjamin Malaussène dans ce rôle de coordinateur des protection d’un individu, haute responsabilité pour un bouc Emissaire, Malaussène qui donne l’impression de ne faire que passer, Malaussène, le coupable parfait, Malaussène qui ne voit rien de ce qui se joue, qui tout au long du roman, est volontairement étranger à l’intrigue, laissant venir à lui l'actualité et les informations sans s'y intéresser.

J’apprécie toujours autant les dialogues auxquels il participe, plein d’esprit et de réparties, ces petits apartés intérieurs délicieux pour le lecteur.

L’intrigue est bien originale voire loufoque, et c’est sans doute une des innombrables raisons du succès de cette saga.

Daniel Pennac, lors de l’émission, se déclarait prêt à ajouter un 11ème droit imprescriptible du lecteur : le droit de s’endormir sur un livre qu’on aime. Je peux donc dire que je me suis endormie sur ce livre, dans un sentiment de bien-être et en ayant le plaisir au réveil de savoir que je pouvais encore le lire parce que je n’avais pas terminé.


J’espère que je vais à présent réussir à trouver le repos en attendant la suite !!!Et que Daniel ne nous laissera pas trop languir.