Demain, les chats.
Bernard werber
ed Albin Michel
ed Albin Michel
J’en suis à mon seizième roman de Bernard Werber, et je dois
avouer que je ne sais pas ce qui me pousse à en lire encore. Plus d’effet de
surprise, et à part une idée assez originale, celle du chat connecté, j’ai trouvé
ce roman assez quelconque et sans relief, le savoir relatif et absolu étant dispensé cette fois par le chat Pythagore, ce qui donne l’impression que l’auteur
a introduit des informations dans un
roman, sans la petite halte à laquelle nous étions habitués. Par ailleurs, j'ai trouvé que ce roman était parsemé d’incohérences, (peut-être suis exigeante) : Bastet la
chatte est sensée être totalement ignorante, et pourtant elle parvient à nommer
pas mal d’éléments, notamment un escalier en colimaçon qu'elle découvre sur son chemin, pas mal pour un chat
ignorant.
Bernard Werber s’est certainement servi de connaissances sur
les chats et a su mettre en évidence l’instinct
de chasse et les qualités propres au chat toutefois, il a trop humanisé la gent féline
et là, cela m’a vraiment agacée : Bastet décide de faire l’amour, soit, on
va imaginer qu’elle est en chaleur, mais non, elle recommence dès que possible certainement au delà de la limite de la durée de chaleur chez le chat et les ébats se convertissent en pratique très humaines, je doute que l’anatomie
du chat le permette, et je ne parle pas de l’arrivée au septième ciel de la
minette… où peut-être suis-je trop terre-à-terre !
L’aventure sur fond post-apocalyptique en elle-même fait passer
un bon moment de lecture, sais ce roman ne me laissera pas un souvenir inoubliable.
Mettons-le dans nos pal pour le lire sur la plage !