Après
Stephen King
Ed Albin Michel, 3/11/2021, 336 pages
J’ai lu des roman du grand Stephen
King bien plus passionnants et addictifs. Alors que je me réjouissais d’une
bonne petite lecture de préférence nocturne pour me faire peur juste comme j’aime...
pensez donc : une histoire d’enfant capable de voir les défunts et de
converser avec ... J’étais déjà aux portes de l’au-delà... Mais je crois que je
suis restée sur le paillasson, adieu donc, morts inquiétants, entités glauques
et autres mystères ... Notre héros se contente de voir les morts qui ne peuvent
pas lui mentir, qui s’effacent au fil des jours, et qui se présentent comme ils
étaient quand ils sont passés de vie à trépas, de préférence bien amochés pour
donner une impression d’horreur au lecteur.
Les personnages ? Une mère
poule qui connaît le secret de son fils, sa compagne, Liz, policière pas clean
et sans scrupule, qui essaiera par deux fois d’exploiter le don du jeune Jamie...
et puis c’est à peu près tout... bien superficiel tout ça.
Au cas où le lecteur n’aurait pas
compris, il assure et répète au long du roman qu’il s’agit d’une histoire d’épouvante.
J’ai ressenti plus d’agacement que d’épouvante en progressant dans ce récit
sans grand intérêt. J’espère que King se montrera plus grandiose la prochaine
fois.