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lundi 27 avril 2015

  
 MON SUPER CAHIER DE RATATINAGE



Catherine Leblanc - Roland Garrigue
Ed PtitGlenat



    Des monstres, des monstres, des monstres, des gros, des petits, des gigantesques, tous bicolores, rouge et bleu, multi  zyeux, cent millions de pattes, poilus à souhait !!!!  même pas peur !!!!! je m’en vais les ratatiner, les écrabouiller. Allez, je rentre dans leur antre : ouaahhhhhhhhhhhhhhhhh  le premier il est maousse !!!  il me regarde avec ses  trois grands yeux qui tentent de m’hypnotiser, il me tend sa langue comme un tapis rouge, au diable la couardise, je m’engage sur cette langue, je ne sais pas où ça va me mener, mais de toute façon, pas peuuur !!!!!! tiens on me propose des armes : scotch, crayon, colle, de quoi taillader, gribouiller, peinturlurer. J’arrive dans une forêt : chouette : des ptits lapins, des oiseaux,  des fleurs, mais bon là je m’inquiète, je n’avais jamais vu une fleur avec des dents et des sourcils froncés,  méfiature !!!! ben oui, mon petit doigt me dit que huit monstres me guettent, même pas peuuuuur !!!!! Je rencontre une petite fille armée d’une énooooorme masse, elle ratatine les monstres, et moi on me demande d’en faire autant, original, sauf que moi, on me met un crayon en main et que je dois dessiner des monstres après les avoir écrabouillés. Mais la petite fille n’a pas arrêté là ses méfaits : elle a effacé l’un des têtes des monstres sur leur portrait, je vais devoir reproduire les têtes manquantes.

Aie ! j’arrive dans une ville, les gens sont dans leurs maison car un monstre très méchant s’est échappé, il faut retrouver le chemin pour le ramener au zoo. Et on compte sur moi, mais j’en ai marre d’être géniale !!!! et en plus il faut que je dessine les dents des monstres, tiens je vais leur ajouter quelques caries, bien fait ! et alors là : je sens que je vais m’éclater : c’est bientôt l’heure du repas,  je vais leur composer un repas dont ils se souviendront, la dernière fois, c’était « omelette de chaussettes et bouillie d’orties pourries », et après ça ils avaient encore faim ! Et je continue ma promenade au pays des monstres, je ne m’ennuie pas, y a plein de choses à faire, créer la couronne de Miss Monstre, inventer de nouvelles machines à ratatiner les monstres, ils deviennent résistants aux anciens les bougres,  aider les petits monstres à retrouver leurs parents, redonner des couleurs à un pâle individu et je continue sans faiblir car il y a du pain sur la planche !!!! si vous voulez savoir dans quel état sont les monstres à présent, engagez- vous dans ce livret, je vous laisse découvrir comment ils ont fini après mon passage… mais il reste largement de quoi vous occuper !!!!! et moi, je me suis bien éclatée !!!! Je vous assure que ça vaut tous les cahiers de vacances !!!!!

Je remercie Babélio et les éditions PtitGlénat pour ce partenariat.

vendredi 24 avril 2015

  
LE BRASIER DE JUSTICE






     Ou l’on fait connaissance de Hardouin Cadet-Venelle, dit Monsieur Justice, Maître de haute justice ou exécuteur de haute justice, vous l’avez compris, nous avons affaire à un bourreau.  En l’an 1305, à Nogent -le-Rotrou, des enfants sont assassinés et torturés de la plus vile façon, et notre maître des hautes œuvres se voit confier une enquête dans le but de démasquer l’assassin de ces petits « traine-ruisseau », c'est ainsi que l' on appelle les gamins des rues, orphelins pour un certain nombre, ce qui fait de ce roman, un thriller Moyenâgeux passionnant  et fort bien documenté, car si l’intrigue n’est pas des moindres avec ces crimes, mais aussi les manigances du pouvoir impliquant Charles de Valois, le frère du roi, Philippe le bel , les intrigues au sein de la maison d’une veuve de haut lignage qui soupçonne sa bru de quelque enherbement fort réprimé à l’époque, l’ensemble du roman apporte beaucoup de savoir concernant la société médiévale, la nourriture, les recettes de cuisine, les soins médicaux, la vie rythmée par la religion, et certains termes employés   à l’époque, qui pour beaucoup, ressurgissent de nos jours avec ou sans évolution au niveau du sens. Le livre est rempli de notes de bas de page fort instructives.

Le personnage principal, Cadet-Venelle ne manque pas des qualités qui le rendent attachant aux lecteur, voire aux lectrices si l’on en juge par les descriptions qui en sont faites : beau jeune homme bien constitué, alerte, habile, plein de finesse,  capable aussi d’intervenir chirurgicalement, ce qui fera sa fortune,  plaisant et intelligent personnage qui ferait oublier qu’il est tout de même le maître de haute justice, son excuse étant qu’il n’a pas choisi cette voie, mais qu’il est issu d’une lignée d’exécuteurs, et que cette tâche lui incombe parce que son frère aîné meurt , lui laissant cette charge. La destinée de Cadet Venelle fait donc partie de mes préoccupations de lectrice : il est le bourreau détesté de tous, que l’on ne peut fréquenter… Trouvera-t-il femme en dépit de sa charge ? 

Il semble également que l’intrigue ne s’arrête pas à ces crimes et manigances, mais que le bourreau lui-même soit victime de je ne sais quelle possession venant d’une condamnée innocente qu’il aurait amenée sur le brasier de justice, victime qui le hante, peuple ses rêves… ? y aura-t-il une explication rationnelle ? le roman contiendrait-il du fantastique moyenâgeux ? ou l’auteure tente-t-elle de comprendre le parcours psychologique d’un homme qui exécute les ordres de la justice, et qui prend lui-même conscience de ce qu’est la justice ? Il  me reste deux tomes à lire, je m’empresse d’attaquer ! 


Une série pour tous les passionnés de thrillers et de romans historiques .

jeudi 23 avril 2015


HYPOTHERMIE


Est-ce  vraiment un policier ? Je répondrais oui bien sûr, mais… précisons que c’est le premier Arnaldur Indridason que je lis, et je découvre le personnage de Erlendur : sorte de Maigret quelque peu taciturne qui, au travers de son enquête semble avoir lui-même des problèmes à résoudre. Ceci n’est pas une critique négative car nombre d’enquêteurs ne sont pas au-dessus du lot et ont leurs difficultés chez bien des auteurs de policiers ou de thrillers. Dans ce roman, il me semble que l’auteur tente de traiter le problème du deuil sous bien des aspects : celui qu’on ne peut  pas toujours faire après la perte d’un proche parce que l’on n’a jamais retrouvé son corps, après un changement de situation, après une discussion amenant à penser que l’autre ne changera pas… et c’est ce qui amène Erlendur à mener une enquête non officielle avec pour tout indice, quelque intuition, un constat de la meilleure amie de la victime. Il s’agit là, bien plus d’une recherche de la vérité que d’une volonté de mettre la main sur un meurtrier, et il est bien plus question d’aider d’autre à faire le deuil lorsque son propre travail de deuil n’a pas abouti. On peut alors dire que l’enquête principale apparaît comme secondaire. Un roman en plein cœur des lacs d’Islande,  plutôt agréable à lire.   

dimanche 19 avril 2015


Petite tache au pays de Rodin.


Nadine Coleno
Karine Marinacce
Editions du regard

Petite tache au pays de Rodin fait partie d’une série d’ouvrages qui présente des artistes  ou des mouvements artistiques tels que les affichistes, le land art, l’abstraction lyrique, et dont on trouve encore certains titres neufs et assez facilement d’occasion. Celui que je vous présente traite donc d’un immense artiste : Rodin.  Rodin, pas très facile à comprendre quand on a dix ans et même après, tant son œuvre est complexe et son art réclamant une connaissance de la sculpture et de ses techniques.  Petite tache, elle, y parvient très bien : La visite commence par une vue du musée Rodin et d’une partie de ses jardins. Petite tache emmène ensuite  le lecteur avec elle en précisant bien dès le début que pour elle, la sculpture, c’est assez vague, se mettant au niveau de l’enfant qui la lit, ce qui peut être rassurant. Elle enseigne ensuite, comment se regarde une sculpture, devient le regard de l’enfant, lui expliquant comment regarder l’Age d’Airain, insiste sur le penseur tout en décrivant la manière dont on fabrique une sculpture en bronze, fait découvrir des œuvres majeures  en amenant notre jeune lecteur à se poser des questions après observation de  chacune des magnifiques illustrations présentées sur la page de droite. Parmi les illustrations, figurent toutes les œuvres que l’on doit connaître : la porte de l’enfer, la Main de Dieu, le Baiser, les Bourgeois de Calais dont l’histoire est racontée et pour lesquels une sorte de quiz est proposé sous forme de devinettes qui personnellement me donnent envie d’aller fureter sur le web à la recherche de réponses. Ce livre est une merveille car l’auteur parvient habilement à mettre le lecteur (enfant ou adulte) en recherche et à se poser les bonnes questions, ce n’est pas une lecture consommation mais une lecture très constructive que je conseille à partir de 10 ans et plus, j’inviterais même les adultes à le lire avec les enfants pour les aider à chercher des réponses aux questions. Un ouvrage intéressant à consulter avant une visite du musée Rodin.

samedi 18 avril 2015


 La hulotte



http://www.lahulotte.fr/

après avoir hulottisé mes amis, je vais tenter d’hulottiser les babéliotes qui ne connaîtraient pas ce merveilleux petit journal  : Ambitieux non ?
Mais je ne voudrais tout de même pas que  mes amis lecteurs et passent à côté de cette merveille, ce serait désatreux, horrible, abomiffreux !  Alors voilà : la hulotte, c’est ce petit journal né en 1972 dans une école, et qui faisait office de journal de classe,  concocté avec beaucoup d’amour et peu de moyens, que l’on reçoit dans sa boîte aux lettres une fois par trimestre, c’est pas souvent, mais qu’est- ce qu’on est content quand il arrive !
La hulotte,  c’est un journal richement et finement  illustré en noir et blanc , qui vous raconte la vie des animaux que vous pouvez rencontrer quotidiennement dans votre jardin, au cours de vos promenades, de vos randonnées,  ou tout simplement en vous rendant à votre boulot… et ce , de façon humoristique (je me demande toujours comment fait l’auteur unique, Pierre Déom,  pour trouver à chaque édition, de nouvelles idées qui font que, lorsque vous avez entamé la lecture du livret, vous ne le lâchez plus jusqu’à ce que vous l’ayez terminé. Et vous sortez de cette lecture parfaitement renseigné sur l’animal présenté puisque Pierre Déom est un ancien enseignant,  naturaliste  de surcroît qui aujourd’hui se consacre entièrement à son journal.
Pour information, les personnes hulottisées en redemandent  et ‘est ainsi que ma collection entière est passé dans les mains de gens qui se sont ensuite abonnés, passage obligatoire si on veut se se régaler de cette lecture car oncques ne le trouverez en kiosque.
Si vous hésitez encore, arrêtez d’hésiter et courez sur le site de la hulotte où de précieux renseignements vous seront communiqués.

mercredi 15 avril 2015


Arts de l'Afrique
Trésors d'un continent


Edition palette


Une page par thème pour montrer que  les œuvres d’art présentées dans ce livres ont des fonctions précises : raconter une histoire, enseigner la vie aux jeunes générations  afin de les initier lors de leur passage à la vie d’adulte,  représenter une divinité capable de guérir si, mis en sa présence et suivant certains rites, on invoque les esprits, entretenir un culte des ancêtres, représenter tout ce qui vit dans l’environnement des hommes, parer les visages de danseurs… magnifique ouvrage aux illustrations variées dans leur forme, par le matériau employé (fer, bois de teintes variées, or…),  ouvrage qu’il est bon de posséder simplement pour le plaisir de le feuilleter et admirer une œuvre si on aime regarder les objets d’art africain. Une page est dédiée à la peinture et explique ce qu’est le primitivisme ou influence des arts africains, océaniens sur l’art moderne, Une petit note négative mais indispensable dans ce bel  album : les conséquences du colonialisme avec une photo suffisamment parlante pour qu’on s’aperçoive de la façon dont certains états ont pu être livrés pour quelques babioles. Et enfin une dernière page très brève invite le lecteur à aller se documenter sur l’art africain moderne qui se développe depuis quarante à cinquante ans suivant les pays.
Pour enfant à partir de 10 ans.


dimanche 12 avril 2015


CALDER


Editions Palette


Calder pour enfants, Précisons tout de même que  l’éditeur le conseille à partir de 5 ans, toutefois personnellement,  je trouve que c’est un peu tôt : non que les enfants ne soient réceptifs à l’art, au contraire, mais le vocabulaire employé dans cet ouvrage correspond mieux à des enfants de 8 ou 9 ans, j’ajouterais même que pour ma petite tête, il vient me donner les renseignements essentiels sur l’artiste (à moi de creuser ensuite). J’aime beaucoup la présentation de cet ouvrage : des polices aux couleurs changeantes, des lignes qui ressemblent presque à des calligrammes,  sans doute pensés pour illustrer  l’œuvre de Calder, des œuvres représentées de façon claire, une œuvre par page sur un fond qui la fait ressortir .

 L’auteur envisage l’œuvre du sculpteur comme une histoire que l’on peut se raconter, avec sa part de rêve et de l’imaginaire dont nous avons besoin. Le livre est illustré dans les couleurs chères à l’artiste : le rouge, le jaune , le bleu. Un livre à mettre dans la bibliothèque de votre enfant afin de le sensibiliser à l’art de la sculpture et à l’utilisation de matériaux autres que la peinture.

samedi 11 avril 2015



Picasso le magicien des formes


Hélène Gaudy
Editions palette   

Picasso le magicien des formes, un titre très évocateur du grand artiste. Un livre destiné à un public jeune car la lecture en est relativement aisée, mais aussi toute personne qui voudrait comprendre l’œuvre de Picasso, voire à ses détracteurs. Cet ouvrage richement illustré de toutes ses œuvres les plus célèbres explique merveilleusement bien sa vie, son parcours, son implication personnelle (sa vie, ses amours, ses questions, ses déboires, ses doutes…)  dans ses œuvres.
Picasso né artiste qui,  dès son plus jeune âge, communique par le dessin plutôt que par la parole, Picasso, « Mozart de la peinture » puisque, virtuose dans son enfance, il évolue dans le monde des arts grâce à son père,  lui-même artiste et conservateur de musée.

Picasso dans ses différentes périodes : période rose, bleue, guerre civile espagnole,  Picasso et les personnages qu’il représente, Picasso qui décompose le monde et le restructure avec sa vision de la vie et son ressenti, Picasso  pour qui la peinture fut un message délivré à l’humanité, Picasso fondateur du cubisme, épousant le dadaïsme, voici quelques-uns des  sujets abordés  par l’auteure de ce livre qui permet des comprendre cet homme au facettes multiples à l’instar de son œuvre.