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mardi 27 décembre 2016

Miss Pérégrine et les enfants particuliers T1


Ransom Riggs
Ed Livre de poche

Superbe roman, qui plaira aux ados comme aux adultes. J’y ai retrouvé tout ce que j’aime : un ado narrateur avec qui on vit l’histoire, qui exprime son ressenti de telle sorte que le lecteur fait lui-même partie de l’histoire, des aspects très « Harry Potter » avec  cette maison recevant  des enfants particuliers qui y vivent en communauté, des côtés Xmen, sans oublier un côté obscur sans lequel nos héros n’auraient pas de raison d’être, une exploitation du thème du temps bien menée, des photographies qui attisent la curiosité, petit plaisir supplémentaire dans l’histoire, petite satisfaction quand, en tournant une page, je tombais sur un ou plusieurs de ces clichés fascinants.

Pas de longueurs dans ce livre et une action qui monte progressivement jusqu’à la fin, de telle sorte que j’ai eu bien des difficultés à abandonner pour dormir (encore un roman terminé à deux heures du mat !), on ne peut pas dormir en laissant cet épisode final en plan.

J’ai hâte de commencer le deuxième tome car ce premier livre me semble garantir beaucoup d’action, la fin invitant à poursuivre l’aventure.

Les enfants particuliers introduisent le lecteur dans une communauté où chacun possède son caractère, son originalité, ses affinités et qui sont capable, en dépit des querelles et des tensions, de coopérer en utilisant leur particularité. Chacun sa richesse, personne ne semble vraiment exclu.


Mais je m’aperçois que je suis en train de décortiquer le roman alors que je devrais me laisser bercer par cette histoire dont je me souviendrai longtemps. Je suis enchantée de cette découverte.

jeudi 22 décembre 2016

Le charme discret de l'intestin


Giulia et Jill Enders
Ed Acte sud

 
 Tout ce que vous avez voulu savoir sur vos intestins sans jamais oser le demander se trouve dans cet ouvrage fort savant écrit par un médecin qui s’est intéressé à cette question. 

C’est qu’il s’en passe des choses insoupçonnées dans nos entrailles, à commencer par la digestion dont on a tous entendu parler, mais dont on n’a pas conscience, et on se rend compte à quel point la machine humaine est bien constituée, réglée et organisée.

Je ne peux m’empêcher à présent de réfléchir à ce qui se passe au moindre gargouillis qui se fait sentir en moi, de voir des bactéries partout (des bonnes et des mauvaises), de penser au travail de mon système immunitaire, et maintenant quand je mange des cornichons, je sais que je satisfais pleinement mes copines bactéries qui travaillent pour mon bien-être, et je reste surtout admirative de l’œuvre de Giulia Enders qui nous livre un magnifique documentaire très poussé sur le système digestifs, les découvertes extraordinaires et recherches menées sur ce sujet, écrit dans un style humoristique nécessaire à l’ingestion de l’ouvrage que je n’aurais jamais pu lire sans ces passages hilarants qui vous poussent à continuer : les bactéries et la digestion, c’est sympas, mais il y avait de quoi s’assoupir si l’exposé s’était dispensé de cet aspect comique. 
L’exposé sur les bactéries est long, très long et pas toujours abordable pour la non initiée que je suis.


Ce livre, je le garderai (d’habitude, j’envoie voyager les livres que j’ai lus),  car il contient de précieuses informations que l’on peut avoir besoin de se rappeler de temps à autres.


Le royaume des parfums
   

Michelle Nikly, Jean Claverie
Ed Albin Michel Jeunesse


  Ne vous êtes-vous jamais senti projeté ailleurs en sentant une odeur, un parfum ? Ne vous êtes - vous jamais senti bien, ou mal, en respirant je ne sais quelle émanation ?

Personnellement ça m’arrive souvent, hier encore, en me promenant, je suis passée devant une maison et j’ai senti une odeur de cheminée refroidie, le temps était gris et froid, il n’en fallut pas plus pour que je me retrouve chez ma grand-mère un premier de l’an quand autrefois, la visite de l’an nouveau était impérative…

Pourquoi vous parlé-je de cela ? Tout simplement parce que cet album original par son histoire est fait de fragrances qui vous enveloppent et vous ensorcellent, et qui ramènent un personnage dans son enfance.

L’histoire est magnifique, elle ressemble à un rêve où la femme est admirée, choyée, où les hommes sont prévenants et délicats. 

Elle se passe en Orient dans un pays enchanteur où les fleurs exhalent de douces senteurs  au long de la journée, ou les hommes fabriquent des parfums qu’ils offrent aux femmes. Toutefois, seuls les hommes sont autorisés à fabriquer des parfums et se transmettent ce savoir-faire de père en fils. 

Parmi eux, il en est un, Ethan, inconsolable parce qu’il vient de perdre son fils. Sa fille Isé le convainc de lui enseigner les secrets du parfum.


Un album délicat et envoûtant pour le lecteur qui aime solliciter ses sens.

mercredi 21 décembre 2016


La vérité sur l'affaire des trois petits cochons


Témoignage recueilli pa Jon Scieska et illustré par Lane Smith.
Ed Nathan

    C’est décidé, je prends ma carte d’adhésion à l’association de défense du loup, ce mal aimé accusé de tous les maux !!! 

Vous ne me croyez pas ? lisez donc la vérité sur l’affaire des trois petits cochons qui sont vraiment des …. cochons ! Et pas très intelligents en  plus, pour se construire des maisons en paille et en bois !!!! 
Le pauvre loup ! il voulait juste un peu de sucre pour faire un gâteau pour sa vieille grand-maman ! 

Il est donc allé demander à son voisin de la maison de paille, un peu de sucre, mais comme il est enrhumé (le loup, pas le voisin !) il a éternué sur la maison de paille qui s’est envolée (faut pas être très futé pour se construire des maisons en paille ! Le petit cochon n’a pas eu le temps d’aller chez son frère, il est mort sur place, le loup n’allait quand même pas gâcher le manger !!!! et l’histoire se poursuit et …. 

Pauvre loup ! lui qui m’a bien fait rigoler, elle est trop courte son histoire, à diffuser pour que justice soit faite et que ces petites terreurs de cochons cessent de mettre la pagaille !!!!


Voilà, j’aime bien cette version du conte qui réhabilite le loup avec de belles illustrations qui donnent l’impression que notre ami le loup va bondir du livre.

mardi 20 décembre 2016

Le papillon du cœur


Sophie Guiberteau, Lee Jin-Kyoung
Ed Flammarion


Encore un gros coup de cœur pour un album jeunesse d’une finesse inouïe et inoubliable !

Cet album me fait littéralement fondre d’admiration ! Une morale, il y en a une, mais je n’ai même pas envie d’en parler, d’abord pour laisser le lecteur la découvrir, ensuite parce que je ne veux pas redescendre sur terre : je veux rester prisonnière de la beauté  et de la poésie de cette œuvre d’art.

Il s’agit d’une légende coréenne : l’histoire d’amour d’un roi et d’une reine sur une presqu’île de l’Asie orientale. Ce roi et cette reine s’aimaient tendrement et faisaient rejaillir leur amour sur la contrée, et tout le monde était heureux…

Un texte poétique et des estampes délicates dans des tons pastels, dans lesquelles on a envie de se plonger, de se prélasser.  Un monde fait de douceur, au milieu des papillons qui volettent dans l’histoire, un monde fragile qui peut se voir perturbé par quelque événement que je ne dévoilerai pas.


N’hésitez pas à placer ce trésor dans votre bibliothèque.

lundi 19 décembre 2016

 La Mamani


Sandra Nelson, Sébastien Pelon
Ed Flammarion


 La Mamani est le titre d’un joli album, qui vous berce par ses illustrations tout en douceur, tout en rondeur, avec des angles adoucis pour la plupart des dessins, sauf ceux dans lesquels intervient le mal et l’épreuve pour une petite fille courageuse. Des illustrations  très parlantes grâce auxquelles on comprendra la teneur des événements qui surviennent sans lire le texte.

On y retrouve un peu de la culture latino-américaine avec la mamani qui reçoit, en échange de ses services, des galettes de maïs séchée qu’elle offre à la déesse de la Terre, la Pachamama.


La Mamani est une sorcière bienfaisante qui guérit, console, aide, mais qui ne peut exercer ses pouvoirs sur l’île des poupées dominée par Salamanca, le méchant sorcier le plus puissant qui, en volant les poupées des enfants, leur dérobe leurs rêves. 

Anita veut sauver sa sœur malade et privée de ses rêves, et retrouver sa poupée et celles des autres petites filles, elle a besoin d’aide. La Mamani va l’accompagner jusqu’au lac et va faire son possible pour l’aider jusque-là, mais Anita devra ensuite braver seule les dangers de cette mission.


Un magnifique conte qui comblera de bien-être les petits comme les grands !

mercredi 14 décembre 2016

  
La fille de Guillaume le mal-peigné.


Françoise Richard, Anne Buguet
Editions du Jasmin

  Un jeune homme, qui n’est pas nommé, rencontre par un matin pâle (imaginez sa promenade dans la brume d’un matin d’hiver, au bord de la lande…), un homme qui l’entraîne au casino (l’auteure précise alors, que c’est étonnant car il n’y avait à l’époque, guère de casinos en Bretagne, toutefois, cela ne devrait pas être choquant pour le lecteur de conte qui connaît le côté intemporel de ce genre d'écrit).

Le Jeune homme perd une grosse somme, et le vieux, dit Guillaume le mal-peigné, le rassure en lui disant qu’il lui avance cet argent et qu’il viendra le rembourser dans un an, jour pour jour.

Le jeune homme revient un an plus tard, et ne rencontre à cet endroit, qu’une vieille femme qui déclare que Guillaume le mal-peigné est le diable en personne. Elle décide de l’aider…

Ce beau livre m’a interpelée quand je suis allée fureter du côté des albums jeunesse de ma bibliothèque : une jeune bigoudène qui tient sa coiffe à cause du vent, quand on est Bretonne, ca incite à la curiosité. 

J’ouvre délicatement le livre et je me retrouve plongée dans ma Bretagne natale : face à une grande illustration représentant une maison comme là-bas, cachée derrière une haie d’hortensias, quelques bateaux couchés qui attendent patiemment que la mer leur donne vie, et au premier plan, un jeune homme au chapeau rond, dont on fera connaissance prochainement. 

Ca sent très bon tout ça !
L’histoire commence par un « Eur Wej a oa »  (il était une fois) puis deux autres formules comme ont l’habitude de les prononcer nos conteurs armoricains, sorte de tradition pleine de charme, qui annonce le début de l’histoire, puis commence le conte écrit au présent, comme si le lecteur était un témoin direct de l’histoire. 

Cela ne fait aucun doute : cette histoire doit certainement être connue depuis la nuit des temps et a certainement été racontée maintes fois dans les veillées. Elle regorge de tout ce que l’on peut rencontrer d’extraordinaire dans les contes bretons : le religieux, les créatures bienfaisantes ou malfaisantes, et il comporte tout ce qui peut divertir les auditeurs : des expressions bien de chez nous, des situations comiques, un certain suspens, des épreuves, de quoi remplacer avantageusement la télé lorsque les gens se retrouvaient pour passer la soirée.

Les illustrations (qui peuvent paraître un peu « cliché » pour les non-initiés ) sont à la fois classiques avec des dessins sortis tout droits du pinceau d’un peintre naïf, et vieillotes, chaque planche illustrée semblant insérée dans la pierre ciselée dans laquelle à chaque page, sont sculptés des motifs représentant des éléments de la nature propres à protéger le foyer comme on en trouve sur les maisons bretonnes. 

L’illustratrice a poussé le bon goût jusqu’à emprunter une couleur de police différente pour chaque page, de préférence une couleur dominante de la page d’illustration ! Quelle finesse !

Il est des albums qui ne feront jamais le top des ventes, et c’est bien regrettable car celui – ci est un bijou qui mérite largement d’être diffusé et d’avoir sa place dans une collection.


Amis babéliotes,  je vous adresse le « kenavo » de rigueur après cette critique

lundi 12 décembre 2016


Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur


Harper Lee
Ed le livre de poche


   Je suis enchantée d’avoir lu ce roman devenu culte et je me sens attachée à chacun des personnages, même si on y rencontre quelques être bien peu attachants qui par leur présence, renforcent les sentiments que l’on peut avoir pour les protagonistes : l’institutrice de première année de scout (qui m’a fait bien sourire) met en évidence par son comportement, l’intelligence déliée de la fillette, Bob Ewel, apparemment le mal incarné, fournit au lecteur de précieux renseignements sur la société de ces années 30, Boo Radley nous fait découvrir des trésor de malice chez les enfants, La tante met en relief la personnalité d’Atticus, belle personne altruiste qui transmet à ses enfants, des valeurs humaines qu’ils pourront cultiver lorsqu’ils seront adultes.

J’ai beaucoup aimé la première partie pleine d’humour, faite des jeux des enfants, de la complicité de Dill avec scout et Jem, le côté « garçon manqué » de Scout, son refus des convention et des mœurs de la bonne société de l’époque, dénonçant les inégalités dues au rang que l’on occupe dans  la communauté.

J’ai apprécié Atticus qui mériterait une chronique à lui seul, personnage à l’aise dans son rôle d’avocat au point qu’on a l’impression tout au long du roman, qu’avec sa logique implacable, d’une plaidoirie à chaque fois qu’il prend la parole, j’ai trouvé cela délicieux, particulièrement un passage dans lequel il amène habilement son fils à se trahir. Atticus profondément humain, qui incite son entourage à ne pas juger sur les apparences (voir le passage où Mrs Henry Lafayette Dubose,  cette vieille femme malade,  insulte les enfants et leur père).  Atticus qui contre vents et marées protège l’homme noir emprisonné et se moque de ce que l’on peut raconter dans les foyers.

Et puis survient le problème de fond, celui du racisme ambiant, celui des communautés qui ne se mélangent pas, si les noirs ont contact avec les blancs et pénètrent dans leur communauté pour une question d’emploi, les blancs ne fréquentent pas les communautés noires, ce n’est pas une surprise, on retrouve cette situation dans la couleur des sentiments, la couleur pourpre et bien d’autres écrits. Un passage très fort de ce présent roman montre bien combien la ségrégation est ancrée dans la société, je veux parler du chapitre dans lequel Scout et Jem se rendent à l’Eglise avec Calpurnia, dans la communauté des gens de couleur. Je crois que de tout le roman, c’est l’un des passages avec le jugement de Tom Robinson qui m’a le plus marquée.

J’ai abordé ce roman volontairement sans avoir lu aucune critique afin de le découvrir seule, sans interrogation préalable, et j’en ressors tout de même avec quelques questions : qui sont vraiment ces Radley dont on fait un mystère ? Je pensais le découvrir, mais sans doute n’était-ce pas très important, il fallait garder en soi cette part de mystère…
Pourquoi les enfants appellent-ils leur père par son prénom ? pas de réponse précise.
Par deux fois, j’ai fait marche arrière dans le livre pour vérifier l’âge de scout et j’ai trouvé très étonnant que cette fillette de huit ans, si intelligente qu’elle soit, ait été capable de se faire une idée de la vie, de suivre un procès et de la commenter, j’ai répondu à cette question en me disant que c’était peut-être une adulte qui se rappelait son enfance, sans aucun doute Harper Lee qui livre dans ce roman, une partie de son histoire.


Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est une œuvre grandiose qu’il faut avoir exploré dans sa vie de lecteur.

lundi 5 décembre 2016

Loup-gris

Jean-Marie Robillard, Sébastien Mourrain
Ed Milan


   Dans la série des p’tits loups gentils, voici un nouvel album : c’est l’histoire d’un livre qui se constitue dans le livre avec un peu de tous les livres présents dans l’histoire … pas clair ? bon je parlerai alors de la mise en abyme qui fait l’originalité de cet album : un petit loup nommé « Loup-Gris s’ennuie dans son histoire, une histoire où il ne se passe rien, où il n’y a rien à voir : pas la moindre petite fleur, rien que Loup-Gris. Il va rendre visite à d’autres loups dans leur livre, mais ils ne peuvent pas grand-chose si dans le sien, il n’y a pas de grand-mère, pas de petit chaperon rouge, pas de chevreau… Notre pauvre Loup-Gris, désespéré, s’apprête à retourner dans son livre, quand tout à coup, une petit oiseau (celui de la cage chez la grand-mère, déclare pouvoir l’aider. Ils se serviront dans les livres pour que l’histoire de Loup-Gris devienne moins terne.
Un bel album dont l’auteur effectue une mise en réseau avec d’autres albums, et qui amène à se demander ce qu’est une histoire pour les plus jeunes, et pourquoi pas, une base de travail en écriture pour les enfants afin de les amener à enrichir un récit.
Les illustrations sont surprenantes : elles ressemblent à des dessins d’enfant tout en douceur et apaisants.


A lire sans modération pour voyager d’histoire en histoire et revoir ses classiques.

dimanche 4 décembre 2016

La couleur des émotions

Anna Llena
Ed les quatre fleuves


 Aider les enfants à percevoir leurs émotions, tel est l’objectif de ce merveilleux livre. Une couleur par émotion. Dès la première page, survient le monstre des couleurs qui se sent « bizarre, perdu, désorienté… une petite fille va l’aider parce que ses émotions sont mélangées et il ne sais plus ce qu’il ressent : elle lui explique les émotions avec les couleurs : la joie en jaune, le tristesse en bleu, la colère en rouge et la peur en noir, la sérénité en vert. Très beau livre animé interactif qui amène les enfants à se questionner sur leurs émotions et avec l’aide de l’adulte, apprendre à les exprimer pour pouvoir ensuite réfléchir, raisonner et faire tout ce que le cortex cérébral ne peut faire  lorsqu'il est confronté aux émotions. Un très bon outil pour les parents et certainement un coup de cœur des albums jeunesse pour moi !

samedi 3 décembre 2016

Un agneau pour le dîner

S Smallman - J. Dreidemy
Ed Milan




    Encore une tite histoire toute mignonne (même s’il s’agit du loup) et humoristique qui conviendra de 3 à 99 ans. Le loup en a marre de manger de la soupe de légumes, et qui frappe à sa porte ???? un beau petit agnelet bien appétissant mais frigorifié (il faut dire qu’il neige et qu’il fait froid !!!) le loup, cachant ses desseins morbides et gourmands l’invite à se réchauffer, mais l’agneau,  qui a faim, se met à gargouiller, le loup se dit alors qu’il risque une indigestion s’il le mange et lui donne une carotte, et l’agneau attrape le hoquet, et le loup lui vient en aide…et peu à peu, le loup s’attache au pauvret !

Une histoire qui me rappelle vaguement le grand méchant renard en plus simple et plus adapté aux petits avec des illustrations très drôles et très attendrissantes ! 

jeudi 1 décembre 2016



Cocci - La petite coccinelle cherche ses tâches...


Jean-Michel Chaubard - Marie-Eve Tremblay

Mic Mac éditions.

     Festival du livre oblige, je me suis rendue à la bibliothèque de mon école, à la recherche de quelques pépites à mettre sous la dent de nos petites têtes blondes, mmmmmmmmmmm ! ça sent bon le livre ! Et je me retrouve happée par cet album aux illustrations attirantes : toutes colorées de rouge et de vert, sa complémentaire, de quoi m’exciter les cellules photosensibles ! et de quoi avoir envie d’admirer ces beaux grands dessins d’insectes rampants, volants et autre éléments naturels (beau champignon !!!).Ouaahhhh je voudrais avoir trois ans pour me réfugier dans ce décor !!!!


L’histoire en elle-même n’a rien d’extraordinaire, si ce n’est qu’elle est toute mignonne, comme son héroïne : la coccinelle. La pauvrette a perdu ses points à cause du vent fort qui se fit sentir dans la nuit, elle se réfugie sous sa maman pour se cacher car elle ne veut pas qu’on la voie ainsi, pensez-vous, une coccinelle sans point ! Mais bon, elle rencontrera des gentils qui ne demandent pas mieux que de l’aider. Une petite histoire sympa pour les plus petits.