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lundi 16 mai 2022

 La légende du colibri












Denis Kormann

Ed Encore une fois, 25/05/2016, 40 pages


Colibri, tout petit oiseau, ne se pose pas de question : il fait ce qu’il a à faire et tente d’éteindre l’incendie de la grande forêt amazonienne avec quelques petites gouttes d’eau. Il sait qu’il montre l’exemple et fera des émules et avec l’aide de beaucoup d’autres animaux peut-être parviendra-t-il à ses fins. L’histoire ne dit pas si l’incendie est maîtrisé, mais qu’importe, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en grand nombre, on devient très efficace et chacun peut alors affirmer assumer sa responsabilité à l’égard de notre mère la Terre.

Ce beau conte doit être dédié à tous ceux et celles qui comme moi, perdent souvent la foi et pensent que les efforts pour prendre soin de la planète sont vains parce que limités dans l’espace et sans effet réel.

Un livre Postfacé par Pierre Rabhi, à lire par le plus grand nombre, enfant ou adulte pour la leçon que l’on en retire.

vendredi 13 mai 2022

Plantes sauvages comestibles











Laurent Ocelli, 

Ed de Borée, 21/04/2022, 143 pages



Une activité très tendance que la cueillette des plantes sauvages.  Besoin de renseignements : Laurence Ocelli a œuvré pour fournir un livret efficace sur la question : après une brève introduction précisant les nécessaires conseils de récolte, elle propose grand nombre de recettes pour utiliser ces plantes sauvages.

Les recettes, déclinées en chapitres autour d’une plante précise, sont introduites par un rapide exposé sur la plante à utiliser. Et on réalisera en parcourant l’ouvrage, combien mère nature est généreuse et n’hésite pas à nous fournir un grand nombre de plantes comestibles.

N’hésitons donc pas à nous lancer dans les quiches, les tartinades, les soupes, les boulettes, les beignets, les omelettes et autres salades aussi parfumées que jolies si on y ajoute coquelicots ou autres fleurs colorées...

Juste un petit bémol : n’ayant pas envie de jouer à « Into the wild » par peur du danger de confusion entre certaines plantes, je pense qu’il est bon de se munir d’un ouvrage complémentaire exposant chaque plante avec plus de détails que l’ouvrage présent : certaines photos ne permettent pas de reconnaître la plante de façon certaine et définitive... Une présentation de l’auteur aurait été intéressante pour comprendre le pourquoi de ce livre : est-il naturopathe, quelle formation a-t-ilreçu ?

Ce petit livre richement illustré est tout de même une mine d’idée et fera le bonheur des gourmets, qu’ils soit ou non végétariens.

jeudi 12 mai 2022

Enquête dans le brouillard












Elisabeth George

Ed Pocket, 25/06/2018, 456 pages


Simple et complexe, captivant et parfois ennuyeux, c’est ainsi que je qualifierais ce premier roman d’Elisabeth Georges que je découvre.

Charmée par les premiers chapitres qui présentent des personnages au vécu parfois particulier et de tempéraments opposés, ce qui donne un certain charme au roman, J’ai trouvé que certains passages sont longs parce qu’on a des difficultés à voir le lien entre l’enquête, noyau du récit, et les acteurs nombreux évoluant dans un cadre hors enquête, et que l’on peut avoir du mal à cerner. Et puis on comprend... que des différends passés perturbent le travail des policiers chargés de l’enquête, que des amours impossibles annihilent toute motivation, qu’il devient délicat de charger autrui d’une mission de renseignement, surtout si cet autrui vous a pris la femme de votre vie... C’est ainsi que l’inspecteur Line, fidèle employé de Scotland Yard, évolue au fil du livre, pas facile à déchiffrer, cet individu qui donnera du fil à retordre à notre héroïne, Barbara Harvers la femme aux traits grossiers et au comportement incompréhensible si on ne connaît pas son histoire, et qui nage dans ce bassin d’hommes charmeurs voire coureurs de jupons, elle qu’on ne regarde pas...

On rencontre donc une héroïne brute de décoffrage qui poussera le lecteur à lire les autres romans de la série, car il y a certainement une évolution intéressante chez ce personnage, cela ne peut être autrement !

A lire également pour cette ambiance souvent « So british » de Londoniens bien souvent occupés à déguster leur tasse de thé, particulièrement Linley notre héros qui parvient de façon assez réussie, à garder son sang froid en toutes circonstances, tel un canard au-dessus de l’eau, mais dont les pattes battent en cadence sous l’eau sans que cela se voit.

Un bon roman donc, ne pas hésiter à se lancer dans cette palpitante enquête sur un meurtre sordide dans une communauté où les secrets sont bien gardés ! 

lundi 9 mai 2022

 Les seigneurs de la terre












F Rodhain, Luca Malisan

Ed Glenat


C’était à prévoir, le chemin de Florian s’annonce semé d’embûches et il va réaliser la difficulté de s’engager dans l’agriculture biologique. Fera-t-il le poids face aux coopératives, face à un père qui préfère l’enfoncer, l’empêcher d’obtenir les prêts dont il a besoin, changer d’avis, ne pas prendre sa retraite et le laisser galérer pour trouver une exploitation à acheter.

Mais Florian regorge d’énergie et se porte acquéreur d’une ferme, se lance dans la permaculture, exploite le verger, vend ses fruits à un commerçant... Et va se retrouver confronté à bien des difficultés qu’il n’avait pas envisagées : exploitation de l’agriculteur par le commerçant, mise en danger de ses cultures biologiques par un voisin qui traite à outrance, intempéries, problème de couple après son mariage avec Anne qui ne semble pas convaincue de la future réussite de son époux et ne sent pas venir, la vocation de femme d’agriculteur ... le tout sur fond d’incompréhension entre son père et lui-même. On sent d’ailleurs un brûlot qui couve, on cache un lourd secret, la famille semble prête à s’embraser, cela ajoute un certain suspens dans l’histoire.

On réalisera vraiment en lisant cette série, les problèmes de l’agriculture. Les illustrations sont vraiment superbes et le texte très lisible, ce qui produit des albums très agréables à lire. Se documenter sur les exploitations agricoles devient un plaisir, c’est heureux car il n’est pas facile d’aborder un sujet aussi grave et complexe que les problèmes de ces milliers de professionnels sans lesquels notre alimentation ne serait pas si variée.

vendredi 6 mai 2022

 Chez Adolf   T2












Rodolphe, Ramón Marcos, Dimitro Fogolin

Ed Delcourt, 13/01/21, 56 pages



Et l’on retrouve dans ce tome, un Karl Stieg toujours hésitant, pas franchement convaincu par la politique du führer, mais la pression monte, ses amis et collègues, déjà inscrits au parti national-socialiste l’engagent à s’inscrire, ce qu’il fera, plutôt avec un objectif d’infiltration. Le dessinateur communique à ce sujet très fidèlement son refus d’investissement à la cause nazie, toujours hésitant tant physiquement que dans ses propos, avec des « Heil Hiltler » peu enthousiastes...

Mais l’étau se resserre autour de Karl dans ce tome, accident louche qui ressemble à un assassinat, changement de directeur dans l’établissement ou il exerce son métier de professeur de littérature, renvoi des locataires juifs de son immeuble, son amie Gertrud qui lui crie sa souffrance dans une lettre, depuis le camp ou elle est recluse, et la guerre... La guerre à laquelle on prépare la population, armement, équipement... Un volume qui amène rapidement à se demander que va devenir notre héros dans un régime où la liberté est compromise, où les enseignants sont particulièrement surveillés, où l’ont devient malgré soi un élément subversif ? Un volume génial où le ressenti des personnage transpire jusqu’à atteindre le lecteur.

Je regrette que le troisième volume ne soit pas encore disponible dans ma bibliothèque, il va me falloir attendre avant de le découvrir.

jeudi 5 mai 2022

Tananarive












Sylvain Vallée, Mark Eacersall

Ed Glénat, 8/09/2021, 120 pages



Je m’étais imaginé un papy qui roule sa bosse autour de la planète Terre, mais bon, j’ai dû revoir mes ambitions de lectrice. L’histoire n’en demeure pas moins bien sympathique. Sorte de tandem entre un personnage que la mort a rendu imaginaire, ce héros qui fascinait tant notre notaire bedonnant, Amédée Petitjean, et un petit retraité à la santé fragile qui va devoir se mouvoir au coupe-coupe, dans la jungle de l’état civil.

Tel est le voyage qui le mènera en ville, chez des particuliers parfois louches, dans des estaminets peu recommandables, dans les quartiers craignos où il agira en enquêteur de choc ! On nage toutefois en plein « Derrick » c’est sans doute ce qui fait le comique de l’histoire, imaginez notre retraité habitué à ses pantoufles, à ses livres et aux bons petits plats de sa femme au milieu d’une troupe de légionnaires assoiffés.

Il croisera sur sa route bien d’autres personnages, devra affronter l’administration qui dans le cas présent, n’est pas caricaturée mais présentée d’une façon qui ne devrait même pas faire sourire parce que nous avons tous été confrontés à des absurdités que les fonctionnaires sont amenés à mettre en application, il sera confronté à un secret jalousement gardé dans son entourage, dommage collatéral de l’enquête dans laquelle il se lance.

Sympathique découverte que cet album qui se lit facilement si on occulte les pages parfois un peu confuse qui obligent à revenir en arrière pour voir si on n’aurait pas loupé une bulle.

Une bande dessinée à lire si on a envie de passer un bon moment.

mercredi 4 mai 2022

 

Les seigneurs de la terre










Fabien Rodhain, Luca Malisan

Ed  Glénat, 10/02/2016, 48 pages


Rien ne le disposait à s’engager dans la difficile profession d’agriculteur. Avocat spécialisé dans le divorce, Florian est invité à accompagner son père, riche agriculteur, à s’envoler vers le Mexique où prendra le rôle d’interprète.

Florian ne pourra que constater la mainmise des semenciers qui imposent les semences et en toute logique ainsi que  l’herbicide ad hoc qui ne tue pas les plants transgéniques, l’exploitation du pauvre paysan d’un bout à l’autre de la Terre, par les grandes coopératives responsables de maladies chez les humains, mais qu’importe, pourvu qu’elles amassent de grande fortunes...

Et Florian réagit, il décide de prendre la suite de son père, cet industriel de la terre conditionné par la politique des années 60 et dont le maître mot est « rendement ».

On est ici, face à une grosse exploitation, mais on comprendra combien les agriculteurs aujourd’hui, sont dépendants de ces coopératives, et ne peuvent pas toujours se sentir libres de gérer leur exploitation comment ils l’entendent...

On saluera le courage de Florian qui s’oriente vers un secteur qu’il ne connaît pas, et sa soif d’apprendre, son esprit humain qui l’amènera à se mettre à l’écoute de cet agriculteur dont le choix s’est porté sur l’agriculture biologique, à redevenir un paysan, un homme de la terre comme le souligne sa grand-mère qui a observé l’évolution de l’exploitation.

Après avoir découvert ce premier tome, il me tarde de poursuivre cette route entamée par notre héros, de suivre un parcours qui sera certainement semé d’embûches, de comprendre la difficulté de sortir des sentiers tracés par les multinationales pour pratiquer une agriculture plus humaine.

mardi 3 mai 2022

 

La limite n'a pas de connerie












Emmanuel Reuzé

Ed fluide glacial, 6/04/2022, 56 pages


Hé oui... il a osé... Pour le plus grand plaisir de ses lecteurs, il a osé proposer à une dizaine d’écrivains célèbres d’écrire la préface de son œuvre, et il a choisi quelque grands noms de la littérature française :  Jean-Jacques Rousseau, Marguerite Duras, Michel Houellebecq, Franz Kafka, Marcel Proust, Louis-Ferdinand Céline. Cette première double page a de quoi occuper le lecteur et met en condition pour découvrir l’ouvrage ! Ne la manquez pas !

Par la suite, on découvre chaque scénario le sourire aux lèvres, en se demandant bien ce que l’auteur va encore bien pouvoir inventer pour faire rire.

On découvrira le personnage de Billy the kid, qui comme son nom l’indique était un gosse, mais pas n’importe quel gosse : il fut capable de semer la terreur in-utero de faire mourir les nourrices et de braquer le plus coriace des cow-boys... La terreur en couche-culotte, je vous le dis !

Suivent quelques histoires de serial killer, de gangster de cow-boys très solitaires qui ne manqueront pas de divertir, et la question qui m’a suivie tout au long de l’album, c’est « mais où va-t-il chercher ses idées ? dans la vie quotidienne, dans un élément de corps humain capable de retenir l’attention, simplement, ou dans la malle des connaissances communes en caricaturant une tout petit peu (!) les personnages universellement connus.  

Si j’ai vraiment apprécié l’ensemble de l’album, je dois avouer que j’ai largement préféré « Billy the kid », « Hold-up » et « les bigornophiles ». Question de goût personnel, d’autres pourront être interpellés par d’autres planches.

J’avais peu du goût de réchauffé après la lecture de « faut pas prendre les cons pour des gens », il n’en fut rien, pas de soucis, vous pouvez vous plonger dans cette lecture sans apriori.

lundi 2 mai 2022

 Félis sylvestris












Anouk Lejczyk

Les éditions du panseur, 11/01/2022, 192 pages



Deux sœurs, l’une qui semble bien confinée dans un appartement malgré son amour des grands espaces et de l’inconnu, et qui se fait l’intermédiaire entre ses parents et sa sœur, partie à l’aventure pour s’arrêter là où sa route l’a conduite : la forêt, pas n’importe quelle forêt : un de ces endroits menacé de disparition, un lieu ou l’homme veut étendre sa domination sur la nature en remplaçant ce milieu naturel par du béton. Félis, ce sera son nom désormais, et elle choisira cette communauté de zadistes pour y grandir et s’exprimer.

Son parcours nous sera détaillé par sa sœur qui s’adresse à elle et retrace sa vie, met en évidence ses doutes, ses peurs, ses convictions. Cette sœur « miroir » par laquelle passe tout le roman, cette sœur qui déverse un flot d’informations sur félis comme sur les parents, des parents que l’on devine tourmentés par les choix de leurs enfants, des parents qui se posent des questions comme tous les parents.

Un roman à l’écriture particulière où les seules actions dans le présent sont celle de la sœur qui essaie de s’habituer à vivre dans un appartement, qui nourrit des lombrics dans un composteur, donnant l’impression que son seul lien avec la vie sont ces lombrics et le souvenir de Félis.

Un roman parfois long parce que, si on comprend la fuite des sœurs, et si on observe leur vie qui se déroule peu à peu, les émotions semblent avoir bien du mal à transparaître, le texte reste très descriptif et manque de relief et de la vie qui aurait pu l’animer, choix de l’autrice peut-être.

Il n’en demeure pas moins un excellent premier roman qui mérite d’être lu.

 

Les rivaux de Painful Gulch












René Goscinny, Morris

Ed Dupuis, 4 /01/1989, 46 pages



Faut pas rigoler, y a des petites villes qui ont de vrais problèmes pour trouver la tranquillité, je cite en exemple Painful Gulch, petite ville qui serait paisible sans une bande d’idiots, en fin deux bandes d’idiots, occupés à guerroyer les uns contre les autres. 

On les distingue aisément : les o’Hara ont un gros nez rouge, les O’Timmins eux, sont équipés de grandes oreilles. Et ils ne manquent pas une occasion de se tabasser, de détruire le saloon, de se tendre des guet-apens, et ils ont les mêmes idées au même moment, c’est en partie ce qui fait le comique de la situation, le pire, c’est qu’on ne saura jamais le pourquoi de cette inimitié dont l’origine remonte à la nuit des temps !

Et notre cow-boy préféré, pour les besoins du moment, devient maire de la bourgade, il va en voir de toutes les couleurs, grincer des dents, se fâcher... finalement, c’est en exploitant la bêtise humaine qu’il s’en sortira...

Drôle, drôle, drôle ! Du bon Goscinny-Morris, de la bagarre digne des Gaulois d’un petit village que l’on connaît bien, des dialogues hilarants, du comique de répétition, tout ce qu’il faut pour passer un bon moment !

La baleine bibliothèque












Zidrou et Judith stendaël

Ed le Lombard, 28/05/2021 , 80 pages


L’histoire attendrissante d’une baleine qui est bien plus que cela : une baleine bibliothèque : elle porte en ses entrailles la richesse suprême : la connaissance sous la forme des ouvrages qu’elle conserve et qu’elle partage volontiers avec qui veut les consulter.

La baleine bibliothèque, c’est l’histoire d’une rencontre entre un préposé des mers, un homme d’honneur qui ne manque pas les rendez-vous avec son amie la baleine, c’est l’histoire d’un géant des mer, d’une créature pacifique que l’homme a bien du mal à protéger de la convoitise des individus sans scrupule qui la chassent, c’est l’histoire d’un écrivain poète qui nous offre le plus beau des poèmes.

Une belle histoire que je voulais partager avec les enfants en classe, mais non, hélas, car une planche ou deus, aux dessins érotiques m’attireraient des ennuis avec les parents, l’amour entre le héros et sa compagne aurait pu être communiqué au lecteur d’une autre façon, et connaissant les enfants de primaire, je pense pouvoir affirmer que seules ces pages en intéresseraient la plupart, c’est dommage car l’histoire mérite d’être savourée par tous.

 

Chez Adolf












Rodolphe, Ramon Marcos, Dimitri Fogolin

Ed Delcourt, 56 pages, 19/06/2019


Le scénario de cette bande dessinée n’offre pas vraiment d’originalité, on y raconte la seconde guerre mondiale vue du côté des Allemands, toutefois il attirera le lecteur qui s’intéresse à cette période troublée de l’histoire.

Il est intéressant d’observer les comportements des individus dans un régime politique extrémiste : ceux qui embrassent la cause sans hésitation, ceux qui oscillent entre amour de la patrie tout en prenant conscience qu’il y a un problème, ceux que la guerre arrangent parce qu’il pourront déployer leur violence ou par intérêts financier, ceux qui ne réfléchissent pas, tel, cet Adolf, propriétaire du café du coin, qui agit d’abord et réfléchit ensuite, belle analyse de l’auteur quant aux réactions de chacun.

On y sentira aussi la terreur des personnes qui voient monter le nazisme, de cette mère dont le fils, comme des milliers de jeunes à l’époque, est enrôlé dans les jeunesses hitlériennes, de Karl Stieg, le héros, professeur de son état, qui se place en témoins et observateur des événements qui se produisent, et qui entretient des relations avec les habitant de son lieu de vie, cet immeuble, microcosme de l’Allemagne du Führer.

Une série que je suis heureuse d’avoir découverte (Merci Erik !), le deuxième tome m’attend en bibliothèque et le troisième si je ne me trompe vient de sortir.

N’hésitez pas à vous plonger dans cette BD passionnante.

dimanche 1 mai 2022

 

Je chante et la montagne danse













Irène Solá

Ed du seuil, 13/05/22 , 224 pages


Je remercie chaleureusement Babélio et les éditions du seuil pour ce roman. Toutefois si j’ai persévéré dans ce récit poétique, je n’ai personnellement pas pu en apprécier l’écriture, bien que je reconnaisse le talent d’Irène Sola qui ne fait aucun doute.

J’avoue humblement que cette littérature n’est pas pour moi. J’ai bien perçu le récit des éléments, nuages, chevreuils, personnages humains où créatures, vivants ou morts qui racontent la montagne, la guerre, la vie, l’amour, et je trouve dommage de n’avoir pas pu plonger tout mon être dans cette œuvre. Un prochain essai sera peut-être plus concluant, qui sait ?