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samedi 16 janvier 2016

La faiseuse d'anges



  Deuxième Camilla Lackberg que j’ai le bonheur de lire et je crois comprendre qu’elle poursuit toujours une trame bien à elle : un retour dans le passé avec le parcours d’un personnage dont on ne connaît pas (encore) le lien avec l’enquête du moment de nos sympathiques héros (Patrick hedström, Gösta et les autres) et pourtant… on se doute que tôt ou tard, la lumière se fera, cela fait partie de ce que j’aime dans ces romans, et c’est particulièrement réussi dans celui-ci : la fille de la faiseuse d’ange décapitée en 1908,  essaie de vivre, une vie de misère qui amène le lecteur à essayer de faire preuve de compassion envers ce personnage, et parallèlement, l’enquête policière qui amène l’équipe de choc  de Patrick hedström sur l’île Valö en raison d’un incendie qui se déclare dans un bâtiment qui a fait fonction de pensionnat il y a de cela, une trentaine d’années, et qui est devenue  la propriété d’Ebba et son mari, personnage énigmatiques  qui rénovent le bâtiment et entretiennent une relation tout aussi énigmatique. Mais le suspense  est encore entretenu par la présentation d’autres personnages  qui ont un rôle clé, d’anciens collégiens du pensionnat qui  ne se sont pas perdus et qui entretiennent une relation qui autorise le lecteur à se questionner.
J’ai été tentée de reprocher à l’auteure, la profusion de personnages qui m’a fait un peu peur, car je craignais de ne pas m’y retrouver, mais   j’ai ensuite compris qu’ils étaient nécessaires et les liens entre eux se sont aisément dessinés.
Un roman plein de vie (ce n’est pas à un policier que l’on s’attache, mais à cinq ou six, avec leurs qualités, leurs travers, leur vie, leurs émois… )

C’est avec plaisir que je lirai d’ autres  romans de Camilla Lackberg.