La faiseuse d'anges
Deuxième Camilla Lackberg que j’ai le bonheur de lire et je
crois comprendre qu’elle poursuit toujours une trame bien à elle : un
retour dans le passé avec le parcours d’un personnage dont on ne connaît pas
(encore) le lien avec l’enquête du moment de nos sympathiques héros (Patrick
hedström, Gösta et les autres) et pourtant… on se doute que tôt ou tard, la
lumière se fera, cela fait partie de ce que j’aime dans ces romans, et c’est
particulièrement réussi dans celui-ci : la fille de la faiseuse d’ange
décapitée en 1908, essaie de vivre, une
vie de misère qui amène le lecteur à essayer de faire preuve de compassion
envers ce personnage, et parallèlement, l’enquête policière qui amène l’équipe de
choc de Patrick hedström sur l’île Valö
en raison d’un incendie qui se déclare dans un bâtiment qui a fait fonction de
pensionnat il y a de cela, une trentaine d’années, et qui est devenue la propriété d’Ebba et son mari, personnage
énigmatiques qui rénovent le bâtiment et
entretiennent une relation tout aussi énigmatique. Mais le suspense est encore entretenu par la présentation d’autres
personnages qui ont un rôle clé, d’anciens
collégiens du pensionnat qui ne se sont
pas perdus et qui entretiennent une relation qui autorise le lecteur à se questionner.
J’ai été tentée de reprocher à l’auteure, la profusion de
personnages qui m’a fait un peu peur, car je craignais de ne pas m’y retrouver,
mais j’ai ensuite compris qu’ils
étaient nécessaires et les liens entre eux se sont aisément dessinés.
Un roman plein de vie (ce n’est pas à un policier que l’on s’attache,
mais à cinq ou six, avec leurs qualités, leurs travers, leur vie, leurs émois…
)
C’est avec plaisir que je lirai d’ autres romans de Camilla Lackberg.
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