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jeudi 25 avril 2019


Mon cœur en miettes



Charlotte Moundlic, Olivier Talec
ed flammarion - père Castor


Michel n’aime pas les filles ! Ha ça non ! Il s’en méfie comme de la peste, quand elle sont entre copines, elles ricanent et se moquent. Le problème, c’est que son meilleur copain, Malik, part pour quelques mois en Espagne, son père doit y travailler. Le voilà seul… Mais une nouvelle élève arrive à l’école, la maîtresse la place à côté de Michel et lui demande d’être son référent. D’abord réservé, Michel fait connaissance de cette fillette espagnole bien différente à ses yeux des autres filles…


Amour quand tu nous tiens … délicieuse petite histoire sur les premières amours. Michel dévoile ses sentiments peu à peu puis son amour,  secret bien-sûr, il ne faut surtout pas que la classe le sache sous peine de moqueries et quolibets, on reconnaît bien là les 8-10 ans : pudeur, maladresses, disputes (Ne jamais dire à un enfant de cet âge qu’il est amoureux ! ). 



Une histoire pour montrer les sentiments ambigus des enfants de primaire, à ne pas prendre à la légère, pour eux, c’est important, respecter leur jardin secret, ne pas rire de leurs chagrins. Sans doute est-ce là le message de l’auteure.




Une jolie histoire que des parents devraient lire pour comprendre ce que peut ressentir leur enfant.


mercredi 24 avril 2019


La Guerre des lulus T2 - 1915

Hans

Régis Hautière et Hardoc


ed Casterman


Nos infortunés Lulus vivent toujours, tant bien que mal, dans leur cabane au cœur de la forêt, ils crèvent de froid, se nourrissent de glands,  doivent supporter l’humidité ambiante. Luce (la cinquième lulu), tombe malade et reçoit des soins d’un mystérieux individu :Hans, soldat allemand, prisonnier des enfants qui décident de lui accorder leur confiance et ne le regretteront pas. Ils continuent dans ce tome, à vivre avec les moyens du bord, redoublant d’ingéniosité pour se nourrir, se distraire, se protéger. La fin laisse présager des temps très difficiles à vivre : les combats aériens s’engagent, Hans quitte leur communauté…

 

J’avance dans cette histoire en apprenant beaucoup sur la guerre 14-18 sans côtoyer le front et ses horreurs, nos amis subissent la guerre sans y participer, et nombre d’informations sont dispensées par ce que peuvent percevoir les lulus : des avions, des conversations de soldat français ou Allemands qui passent pas là, la guerre et ses effets. On ne peut, au fil des pages, que s’attacher à ces enfants livrés à eux même et qui, bien qu’ils se chamaillent souvent,  vivent ensemble quelque chose d’extrêmement fort, orphelins par la perte de leurs parents, orphelins doublement par la protection de la société à laquelle ils n’ont plus accès.

 

Je vais rapidement attaquer le troisième tome…


lundi 22 avril 2019


 Toutes blessent, la dernière tue.


Karine Giebel
Ed Belfond


 Karine Giebel s’est encore lâchée…  c’est qu’elle n’y va pas avec le dos de la cuillère, on le sait, et on s’engage en ouvrant une œuvre provenant de son cru, que ça va être very hard !!! Ben là même si on le sait, on ne s’attend pas à de telles monstruosités de la part du genre humain !

  Tama, qui a perdu sa maman, est recueillie par une tante, son père s’étant remarié. Puis ce père la vend, pensant qu’en France, elle aura une vie meilleure… Tama se retrouve au service d’une « bonne famille » qui la nourrit des restes du repas, la loge dans une buanderie, lui interdit de sortir et va lui faire subir des traitements dignes de tortionnaires nazis. Puis elle arrive chez Mejda qui la frappe, la torture, la fait employer dans une famille, où elle travaille le jour, et l’emmène faire le ménage la nuit dans une entreprise, privée de sommeil, de nourriture, sans doute rejetée par son père après les mensonges de Medja qui communique avec lui… Medja qui lui inflige des souffrances physiques et morales. 

Mais Tama ne se laisse pas abattre comme ça ! elle parvient seule à apprendre à lire, se passionne pour la lecture, se cultive, va connaître quelques périodes de répit… plutôt brèves...

Dans ce roman, intervient un personnage mystérieux qui ne possède de l’ange, que le prénom : Gabriel, individu tourmenté, recueillant chez lui une inconnue blessée, entre la vie et la mort, dont il ne sait que faire … s’en débarrasser ou la soigner et l’abriter… ?  

On découvre peu à peu ce personnage énigmatique...


 Un roman effroyable qui m’a marquée à vie ! que j’ai parfois refusé d’ouvrir quand je savais que j’avais impérativement besoin de repos pour pouvoir passer une nuit sereine, un livre que l’on a des difficultés à refermer. Un livre qui vous amène à crier vengeance et à souhaiter un sort bien gratiné aux individus lâches qui se permettent de tourmenter en toute impunité, ou presque… 

  


 Un livre qui vous amène à vous poser des questions sur la nature humaine, et à vous demander si à quelques pas de chez vous, il n’y a pas une « Tama » qui souffre. Ces faits existent, mais sont cachés. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi, dans le roman, certaines personnes ne dénoncent pas la situation de Tama.

  

  Des thrillers j’en ai lus de toutes sortes, mais là, je dois avouer que je sors perturbée de celui-ci, j’ai aimé, et j’en ai un peu honte, j’en ai parlé autour de moi en signalant bien que toute âme sensible doit s’abstenir.


jeudi 18 avril 2019


La guerre des Lulus - T1_


Régis Hautière et Hardoc
ed Casterman

  On les appelle les « Lulus «  ces quatre enfants inséparables : Ludwig, Lucas, Luigi, Lucien. On en cherchait un, on retrouvait les quatre. ..ou pas …  il faut dire que ces orphelins vivaient dans une ville du nord-est de la France en 1914, et que rapidement , les habitants se voient obligés de fuir , l’orphelinat est évacué, les enfants se retrouvent sur la route de l’exode, tous les occupants de l'orphelinat, sauf les Lulus qui s’étaient isolés dans leur cabane dans les bois. Ils vont devoir survivre dans cette contrée devenue hostile, l’hiver approche, la nourriture manque, le front n’est pas loin…les Lulus vont vite le découvrir.  Voici le tableau dressé dans ce premier tome de la guerre des lulus.

 

Une belle bande dessinée agréable à lire pour qui désire se documenter sur la première guerre mondiale. Des visages expressifs, des dessins qui nous transportent directement et fidèlement  dans cette époque, des dialogues tantôt émouvants, tantôt drôles (des dialogues d’enfants pour la plupart), on ne peut que s’attacher à ces quatre galopins.

J’ai hâte de lire la suite de ce premier tome !


mercredi 17 avril 2019



Un seul est tout seul


Britta Teckentrup
Ed Casterman - mars 2017


  Un seul est tout seul, petit album très intéressant :   L’auteure propose sur chaque page, parfois double et toujours écrite en grand caractères, des énigmes sous forme de courts poèmes très agréables à lire, qui invitent à aller chercher une réponse dans la page illustrée :  il faut trouver l'objet   ou animal qui n’est pas en paire, pas si facile quand on est face à des champignons rouges à pois blancs , le nombre de pois variant selon le champignon,  sur lesquels se promène une coccinelle rouge à pois noirs bien différente de chacune de ses voisines. D'autre planches sont remplies de crayons de toutes les couleurs, d'arbres aux minuscules feuilles sur lesquels évoluent de tout petits oiseaux, de chats et autres sujets variés.  

Personnellement j' ai eu parfois des difficultés  pour trouver les réponses, mais bon, les enfants sont souvent très doués pour ce genre de jeu.

   Poésie, lecture, observation, gymnastique de l’œil … un bon moment à passer pour nos enfants de 6 (avec aide) à 9 ans.


lundi 15 avril 2019



Splat dit merci !




Rob Scotton
Ed Nathan

   Encore un bel album aux illustrations fascinantes et empreintes de douceur. Le chat paraît réel, on a même envie de toucher ce pelage qui semble tellement soyeux. Ce livre est déjà une merveille du point de vue des illustrations auxquelles s’ajoute une belle histoire peu commune : une histoire d’amitié entre un chat et…. Une souris !

 Splat le chat est très inquiet pour Harry la souris qui est malade et couvert de petits points roses.  Alors il lui apporte le livre qu’il a fait pour son ami. Il l’a appelé le livre des mercis. Et il rappelle dans ce livre, toutes les occasions de dire merci à Harry.


 Cet album est l’album de la gratitude, de l’amitié, de la gentillesse et de la douceur !  Il invite à oublier les idées reçues, il apprend la modestie et montre combien on peut apporter de l’estime de soi à autrui. Une histoire qui peut paraître banale, mais qui cache des trésors qui se révèlent peu à peu au lecteur. 


Un livre à mettre entre toutes les petites mains, et les mains adultes qui ne manqueront pas de le  lire et de le relire  à leurs enfants.


samedi 13 avril 2019



Sharko


Franck Thilliez
Ed fleuve noir

  Encore un peu plus d’intimité avec notre ami Franck Sharko  qui se voit obligé de camoufler les bêtises de sa conjointe en odieux crime bien sanglant pour appâter le 36 ! Et le lecteur devient soudain complice du couple car,  mis à part Lucie et lui même,  personne sait que Lucie s'est introduite en dehors de toute légalité chez un individu louche afin d'essayer de donner une suite à l'enquête de son oncle Anatole, récemment décédé.  

Par malheur, son investigation a mal tourné, elle se retrouve avec le cadavre de l'homme  sur les bras,  en situation de légitime défense, certes, mais ce n'est pas ce qui l'excusera vis à vis de sa hiérarchie. 

C’est  un des intérêts de cet épisode. Et avec l’équipe, on se met à patauger dans l’hémoglobine, rassurez-vous pas plus de sang que d’habitude bien que l’habitude chez Thilliez c’est plutôt de servir à ses lecteurs des scènes gores à souhait dont personnellement, je finis par m’amuser car je me dis que, tout de même,  ça ne doit quand même pas être super courant de tomber sur des monstres tortionnaires et sanguinaire à ce point.

Cependant je ne me permettrais pas de remettre la documentation de Thilliez en question et je suis heureuse d’apprendre l’anatomie, la biologie, et dans ce présent roman, les caractéristiques du sang, la transmission des maladies…Il faut dire que ce roman donne l’occasion de rencontrer des personnages compétents : légistes, spécialistes du cerveau ou du sang, chercheurs, explorateurs capables d’expliquer des comportements inhabituels chez les êtres humains.

 

J’aime toujours beaucoup retrouver mes amis du 36, flics hors pairs, avec leurs défauts et leurs qualités, les amitiés et les tensions dans l’équipe. J’aime beaucoup Sharko et son foutu caractère, son côté sûr de lui (en apparence), sa façon de s’immerger dans les emmerdes en tous genres. Mais cette fois, je décernerai la médaille de l’excellent flic  à Nicolas Bellanger : Nicolas et son passé douloureux,  (nan !!!!! Je ne vous dirai rien !!!!! pas spoiler !!!!) sa perspicacité, sa ténacité, son honnêteté ...

 

Vous l’avez compris, j’adore cette série et ses protagonistes, J’aimerais beaucoup les retrouver pour de prochaines aventures, ce qui est fort possible étant donné que dans ces romans, il reste souvent des petits riens capables de resurgir. Et on a déjà vu dans cette série, des affaires et des criminels qu’on croyait neutralisés voir éliminés se réveiller en pleine forme.


… JOIE !!!!!! Je découvre à l’instant que l’équipe du commandant Sharko revient début mai !!!!!!!


mardi 9 avril 2019



Le Chapitaine



Inga Moore

Ecole des loisirs


En voilà un bel album qui fait du bien aux yeux et au moral !

Des chat, chats… des chats partout, et même les enfants des chats, et plus tard, les enfants des enfants des chats ! Le tout sur fond marin enchanteur.


On y fait la connaissance d’un vieux marin qui navigue avec ses chats, capable lors de ses échanges commerciaux, de donner un vase de grande valeur pour emmener sur son bateau, un minet de plus. Ce qui lui vaut le sobriquet de « Chapitaine ».

Un jour, notre Chapitaine largue les amarres pour aller découvrir des contrées inconnues et arrive, après une tempête sur une île où il est chaleureusement accueilli…


Une belle histoire pour faire comprendre que la vraie  richesse n’est pas qu’une affaire d’argent et de pierreries.


Ce bel ouvrage est finement illustré et en tournant chaque page, j’ai réalisé que les illustrations de cette histoire ont une valeur égale au texte, on passerait de longues minutes à les observer pour y repérer des détails, le genre d’illustration qui révèlent des éléments après plusieurs lectures de ce conte. 

Des illustrations qui font vraiment beaucoup de bien à qui aime les chats. On ne se lasse pas de regarder cette société féline poser et agir tout au long de l'histoire. La dessinatrice connaît d'ailleurs bien les chats pour restituer de cette façon, leurs attitudes et postures. 



le personnage principal mérite grandement qu'on s'y intéresse également. Inga Moore, auteure et illustratrice le présente comme un bon personnage chaleureux, (pour ne pas dire  "Chat leureux"), type père Noël , bon bonhomme doux et pacifique.

 

Je suis heureuse d’avoir découvert cette auteure-illustratrice.  

 

Je note ce livre dans ma liste des cadeaux pour enfants sages ou pas !


samedi 6 avril 2019




Je m'appelle LIVRE 

et je vais vous raconter 

MON HISTOIRE



John Agard, Neil Packer
ed Nathan


   Voici une jolie découverte sur ce qui fait la raison d’être de Babélio et de ses nombreux adeptes, je veux parler du livre. 


  L’auteur, John Agard,  nous offre un livre dans le livre. Et le livre devenu narrateur,  nous conte, dans un écrit plein de poésie, son histoire : il fut d’abord tablette d’argile, puis papyrus et volumen, pour devenir parchemin et codex, puis livre,  pour ensuite  croître et se multiplier , déchaînant des passions, victime de censure, d’autodafés, résistant à tous les assauts de ses détracteurs, pour sympathiser avec un nouvel ami nommé ebook. Un parcours des plus intéressants et mouvementé pour un objet qui mérite vraiment que l’on s’y intéresse !


Ecrit dans un style très lisible, l’histoire est agrémentée de poèmes, de citations et d’anecdotes très intéressantes.  Un bel ouvrage qui devrait avoir sa place dans une bibliothèque personnelle.

 

Je suis incapable de définir un âge de lecteur, ce livre m’a captivée, il est capable de susciter l’intérêt dix ans et plus car si le texte est très lisible, il n’en demeure pas moins chargé en vocabulaire spécifique ou recherché qui peut constituer un obstacle pour les lecteurs en herbe.  


jeudi 4 avril 2019


Mauvais genre


Isabelle Villain
ed Taurnada


Après une première scène révoltante durant laquelle tout lecteur normalement constitué est  en droit de ressentir de la colère et du dégoût, un prologue violent qui m’a amenée à serrer les dents et à retenir ma respiration, je me suis assez confortablement installée pour passer un séjour, pas des plus reposants, au mythique 36. 


C’est là que j’ai fait connaissance du commandant de Lost (Rebecca) et de son équipe. Le roman commence par un crime plutôt banal pour les amateurs de policiers : une femme, Angélique, ouvre sa porte, vraisemblablement à une personne qu’elle connaît, et reçoit quelques coups de couteau qui mettent fin à ses jours. Mais l’histoire n’est pas aussi simple : d’abord, autant de pistes que de suspects, puis des menaces sous forme de lettres ou de SMS pour Rebecca, puis un tueur en série supposé être sous les verrous qui resurgit, un de ces psychopathes bien cruels, et à tout cela se mêlent quelques jalousies, liaisons, envie de règlements de compte.

 

Du concentré donc ce récit ! Du concentré dans lequel on ne s’ennuie pas une seconde ! Des fausses pistes à souhait, des personnages qui chacun leur tour, amènent le lecteur à se poser des tas de questions, à soupçonner tel ou tel personnage, il s'agit sans aucun doute une intéressante stratégie de l’auteure pour inoculer du suspens à petites doses dans son roman, et pour donner l’envie de lire un éventuel roman à paraître sous peu j’espère ! Le suspens est garanti jusqu'à la dernière page et même après...


Le récit au présent invite le lecteur à s’immiscer dans l’histoire à vivre le moment directement avec les protagonistes et donne une impression que le temps s’égrène à grande vitesse.


Je n’ai pas eu cette fois l’impression de m’attacher particulièrement aux personnages, car ils ne me semble pas qu’il montrent des traits de caractère particuliers, ils passent, agissent, ont parfois des états d’âmes,  mais rien à voir avec un Sharko ou un Adamsberg ! Peut-être faudra –t-il du temps et quelques romans pour les  voir évoluer et s’épanouir.

J’ai vraiment passé un bon moment de lecture et j’attends avec impatience des nouvelles de cette auteure que je ne connaissais pas.


Je remercie Babélio et les éditions Taurnada pour ce partenariat.

mardi 2 avril 2019


 Aimé




Claire Clément, Benjamin Strickler
Ed Talents hauts


  Aimé a un beau prénom, et ce prénom n’a pas été choisi au hasard. Sa maman, qui n’a plus que lui car son père est mort, lui rappelle combien il est aimé. 



Mais ce prénom n’est pas du goût des pestes qui le harcèlent  à cause de son prénom. Alors Aimé s’indiscipline, Aimé devient lent (pour rester en classe quand sonne la récréation), Aimé essaie de se défendre, il donne des coups et tire les cheveux d’Olive et Prudence , atterrit chez le directeur, reste silencieux, se voit priver du match de foot , se met en colère et finit par tout raconter à sa maman qui lui fait comprendre que le petit nuage qui est entré dans sa tête doit partir. Et Aimé compose un beau poème sur son prénom, il va le lire en classe...




Un livre à plusieurs facettes qui aide l’enfant à comprendre qu’il peut être préférable de se décharger de ses soucis auprès d’une personne de confiance, que la solution de la violence physique ou verbales n’est peut-être pas la meilleure, que les mots sont là pour permettre de s’exprimer.


Le début de l’histoire invite à débattre au sujet du harcèlement trop fréquent dans les écoles. La fin est très belle et invite chacun à réfléchir sur son prénom, elle s’adresse à la population des 8 à 10 ans généralement prompts à se moquer.

 

Un livre pour réfléchir, pour vivre ensemble, un livre de travail sur soi à conseiller aux enfants.


lundi 1 avril 2019


des tonnes d'animaux



Stéphanie Frattini, Edouard Manceau
ed Larousse jeunesse


  Encore un livre-jeu avec plein de trucs intéressants !Faciiiiiiiles les premières pages, tenez par exemple,  la première double page  propose une tonne de baleines bleues : après un petit topo sur la baleine bleue, on doit trouver des spécimens parmi les treize baleines réparties sur les pages : chercher la baleine couronnée, la baleine trompettiste, balaïka la baleine qui lève l’ancre, mais aussi, parmi les petits poissons qui déambulent entre les baleines, on doit aussi trouver le seul poisson vert, le poisson à aileron…on quitte ensuite les baleines pour d’autres doubles pages : une tonne de vaches, de crocodiles, de flamants roses… avec difficulté croissante quand au nombre d'individus,  les dernières pages étant très travaillées et très étudiées pour captiver nos jeunes amis. Et on n’oublie pas le petit documentaire sur l’animal à rechercher : il s’agit donc d’un livre pour se cultiver et pour travailler l’anticipation et l’empan visuel afin de devenir un  lecteur efficace !