Karine Giebel s’est encore lâchée… c’est
qu’elle n’y va pas avec le dos de la cuillère, on le sait, et on s’engage en
ouvrant une œuvre provenant de son cru, que ça va être very hard !!! Ben
là même si on le sait, on ne s’attend pas à de telles monstruosités de la part
du genre humain !
Tama, qui a perdu sa maman, est recueillie par une tante, son père s’étant
remarié. Puis ce père la vend, pensant qu’en France, elle aura une vie
meilleure… Tama se retrouve au service d’une « bonne famille » qui la
nourrit des restes du repas, la loge dans une buanderie, lui interdit de sortir
et va lui faire subir des traitements dignes de tortionnaires nazis. Puis elle arrive
chez Mejda qui la frappe, la torture, la fait employer dans une famille, où
elle travaille le jour, et l’emmène faire le ménage la nuit dans une
entreprise, privée de sommeil, de nourriture, sans doute rejetée par son père
après les mensonges de Medja qui communique avec lui… Medja qui lui inflige des souffrances physiques et morales.
Mais Tama ne se laisse
pas abattre comme ça ! elle parvient seule à apprendre à lire, se
passionne pour la lecture, se cultive, va connaître quelques périodes de répit… plutôt brèves...
Dans ce roman, intervient un personnage mystérieux qui ne possède de l’ange,
que le prénom : Gabriel, individu tourmenté, recueillant chez lui une inconnue
blessée, entre la vie et la mort, dont il ne sait que faire … s’en débarrasser
ou la soigner et l’abriter… ?
On découvre peu à peu ce personnage énigmatique...
Un roman effroyable qui m’a marquée à vie ! que j’ai parfois refusé d’ouvrir
quand je savais que j’avais impérativement besoin de repos pour pouvoir passer une nuit sereine, un livre que l’on a
des difficultés à refermer. Un livre qui vous amène à crier vengeance et à souhaiter
un sort bien gratiné aux individus lâches qui se permettent de tourmenter en
toute impunité, ou presque…
Un livre qui vous amène à vous poser des
questions sur la nature humaine, et à vous demander si à quelques pas de chez
vous, il n’y a pas une « Tama » qui souffre. Ces faits existent, mais
sont cachés. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi, dans le roman, certaines
personnes ne dénoncent pas la situation de Tama.
Des thrillers j’en ai lus de toutes sortes, mais là, je dois avouer que je
sors perturbée de celui-ci, j’ai aimé, et j’en ai un peu honte, j’en ai parlé
autour de moi en signalant bien que toute âme sensible doit s’abstenir.
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