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mardi 3 mai 2022

 

La limite n'a pas de connerie












Emmanuel Reuzé

Ed fluide glacial, 6/04/2022, 56 pages


Hé oui... il a osé... Pour le plus grand plaisir de ses lecteurs, il a osé proposer à une dizaine d’écrivains célèbres d’écrire la préface de son œuvre, et il a choisi quelque grands noms de la littérature française :  Jean-Jacques Rousseau, Marguerite Duras, Michel Houellebecq, Franz Kafka, Marcel Proust, Louis-Ferdinand Céline. Cette première double page a de quoi occuper le lecteur et met en condition pour découvrir l’ouvrage ! Ne la manquez pas !

Par la suite, on découvre chaque scénario le sourire aux lèvres, en se demandant bien ce que l’auteur va encore bien pouvoir inventer pour faire rire.

On découvrira le personnage de Billy the kid, qui comme son nom l’indique était un gosse, mais pas n’importe quel gosse : il fut capable de semer la terreur in-utero de faire mourir les nourrices et de braquer le plus coriace des cow-boys... La terreur en couche-culotte, je vous le dis !

Suivent quelques histoires de serial killer, de gangster de cow-boys très solitaires qui ne manqueront pas de divertir, et la question qui m’a suivie tout au long de l’album, c’est « mais où va-t-il chercher ses idées ? dans la vie quotidienne, dans un élément de corps humain capable de retenir l’attention, simplement, ou dans la malle des connaissances communes en caricaturant une tout petit peu (!) les personnages universellement connus.  

Si j’ai vraiment apprécié l’ensemble de l’album, je dois avouer que j’ai largement préféré « Billy the kid », « Hold-up » et « les bigornophiles ». Question de goût personnel, d’autres pourront être interpellés par d’autres planches.

J’avais peu du goût de réchauffé après la lecture de « faut pas prendre les cons pour des gens », il n’en fut rien, pas de soucis, vous pouvez vous plonger dans cette lecture sans apriori.

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