La limite n'a pas de connerie
Emmanuel Reuzé
Ed fluide glacial, 6/04/2022, 56 pages
Hé oui... il a osé... Pour le plus
grand plaisir de ses lecteurs, il a osé proposer à une dizaine d’écrivains
célèbres d’écrire la préface de son œuvre, et il a choisi quelque grands noms
de la littérature française : Jean-Jacques
Rousseau, Marguerite Duras, Michel Houellebecq, Franz Kafka, Marcel Proust,
Louis-Ferdinand Céline. Cette première double page a de quoi occuper le lecteur
et met en condition pour découvrir l’ouvrage ! Ne la manquez pas !
Par la suite, on découvre chaque scénario
le sourire aux lèvres, en se demandant bien ce que l’auteur va encore bien
pouvoir inventer pour faire rire.
On découvrira le personnage de
Billy the kid, qui comme son nom l’indique était un gosse, mais pas n’importe
quel gosse : il fut capable de semer la terreur in-utero de faire mourir
les nourrices et de braquer le plus coriace des cow-boys... La terreur en couche-culotte, je vous le dis !
Suivent quelques histoires de
serial killer, de gangster de cow-boys très solitaires qui ne manqueront pas de
divertir, et la question qui m’a suivie tout au long de l’album, c’est « mais
où va-t-il chercher ses idées ? dans la vie quotidienne, dans un élément
de corps humain capable de retenir l’attention, simplement, ou dans la malle
des connaissances communes en caricaturant une tout petit peu (!) les
personnages universellement connus.
Si j’ai vraiment apprécié l’ensemble
de l’album, je dois avouer que j’ai largement préféré « Billy the kid »,
« Hold-up » et « les bigornophiles ». Question de goût
personnel, d’autres pourront être interpellés par d’autres planches.
J’avais peu du goût de réchauffé
après la lecture de « faut pas prendre les cons pour des gens », il n’en
fut rien, pas de soucis, vous pouvez vous plonger dans cette lecture sans apriori.
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