Chez Adolf
Rodolphe, Ramon Marcos, Dimitri Fogolin
Ed Delcourt, 56 pages, 19/06/2019
Le scénario de cette bande dessinée
n’offre pas vraiment d’originalité, on y raconte la seconde guerre mondiale vue du
côté des Allemands, toutefois il attirera le lecteur qui s’intéresse à cette
période troublée de l’histoire.
Il est intéressant d’observer les
comportements des individus dans un régime politique extrémiste : ceux qui
embrassent la cause sans hésitation, ceux qui oscillent entre amour de la
patrie tout en prenant conscience qu’il y a un problème, ceux que la guerre
arrangent parce qu’il pourront déployer leur violence ou par intérêts
financier, ceux qui ne réfléchissent pas, tel, cet Adolf, propriétaire du café du coin, qui agit d’abord et
réfléchit ensuite, belle analyse de l’auteur quant aux réactions de chacun.
On y sentira aussi la terreur des
personnes qui voient monter le nazisme, de cette mère dont le fils, comme des
milliers de jeunes à l’époque, est enrôlé dans les jeunesses hitlériennes, de
Karl Stieg, le héros, professeur de son état, qui se place en témoins et
observateur des événements qui se produisent, et qui entretient des relations
avec les habitant de son lieu de vie, cet immeuble, microcosme de l’Allemagne
du Führer.
Une série que je suis heureuse
d’avoir découverte (Merci Erik !), le deuxième tome m’attend en
bibliothèque et le troisième si je ne me trompe vient de sortir.
N’hésitez pas à vous plonger dans
cette BD passionnante.
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