L'hiver du monde
Ken Follett
Ed Robert Laffont, existe en livre audio
11/10/2012 , 1008 pages
Ce roman très complet montre combien le monde entier
connut, entre 1930 et 1950, des années difficiles, des années de relations
glaciales entre les peuples, entre les habitants d’une même nation, des années
terribles de bombardement, de déportation, de délation, de torture, de
privation... Oui pas de doute, ce fut bien l’hiver du monde.
Magnifique et passionnante fresque de Ken Follett, ce
roman s’est avéré omniprésent dans ma vie, d’autant plus que je l’ai dégusté
par petites touche et que j’y ai mis le temps.
Le récit, d’une richesse inouïe débute en Allemagne
avec l’ascension d’Hitler, la prise de pouvoir du parti national-socialiste,
les libertés qui s’amenuisent, il se poursuit au Royaume-Uni, aux Etats-Unis,
en Espagne, en Russie où l’on redécouvre les familles rencontrées dans la chute
des géants, le premier tome et leur descendants, nouveaux acteurs de ce volet.
S’il la question juive et la déportation n’y sont que
très peu abordées, l’auteur nous régale des sujets qu’ils affectionne : la
politique, l’espionnage, les amours contrariés voire impossibles, la course à
l’armement, les faits historiques.
L’étendue des connaissances à acquérir sur cette
seconde guerre mondiale nécessite la lecture de bien des ouvrages et je me
demande toujours s’il est possible de faire vraiment le tour de la question
tant ce sujet est vaste. On comprendra donc que mille pages de roman ne sont
pas de trop pour se documenter efficacement, j’ai donc appris énormément et
revu des notions parfois oubliées. J’y ai rencontré une foule de personnages de
tous les milieux, m’y suis attachée...ou pas ! (garder à l’esprit qu’il y
a toujours chez Ken Follet, un gros méchant sadique auquel on ne peut
que souhaiter du mal), et c’est à travers ces protagonistes nombreux que
j’ai pu mémoriser les événement décrits, on retient mieux ce qui est
romancé !
Je referme ce livre heureuse, heureuse de
l’acquisition de cette somme de connaissances, heureuse de connaître
parfaitement les familles que j’ai commencé à retrouver dans le tome suivant
(1200 pages, courage Ptitgateau ! Courage dominé par le plaisir
d’apprendre et de communiquer avec ces personnages.
J’entame donc mon dixième roman de ce grand auteur, je
ne compte pas m’arrêter en si bon chemin !
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