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vendredi 19 juillet 2019


Quand sort la recluse


Fred Vargas
Ed Flammarion, Poche

Pas possible cet Adamsberg ! On lui sert sur un plateau, de vrais enquêtes (quoi que de courte durée) avec des vrais coupables, preuve à l’appui, de l’interpellation clef en main, meeuuuh naan ! Pas drôle ! Alors il va réfléchir en s’occupant de ses merles dans la cour du commissariat, aidé pas son fidèle lieutenant Froissy qui n’oublie pas de cacher la nourriture des merles. Et il réfléchit et il s’aperçoit que Voisenet surveille un sujet sur la toile, c’est bien le cas de nommer ainsi le ouèbe, puisqu’il s’agit d’une araignée, une petite araignée inoffensive, peureuse, qui se terre, se cache, c’est bien pour cela qu’on l’appelle « la recluse ». Et apparemment, elle tue… chacun leur tour, des hommes âgés à Nîmes. Et puis notre fin limier flaire… comme il sait le faire, c’est pourquoi on l’apprécie tant ! Capable de se mettre à dos toute son équipe, persistant et signant, renonçant, puis persistant à nouveau… Il en sert pourtant de toutes sorte, des mots ou expressions qui aboutissent à des idées bien capillotractées. C’est ce qui fait le croustillant du roman, assister à ses enlisements, ses pédalages dans la semoule tout en sachant que ça risque fort d’aboutir !

Mais quand même, savoir qu’il faudrait le venin de 22 recluses pour tuer un homme… et pourtant, ces décès ne peuvent pas être une coincidence…


Un bon petit policier comme je les aime, avec ce qu’il faut de suspense, ce qu’il faut de mystère, ce qu’il faut d’engueulades, ce qu’il faut de culture générale, le tout bien enveloppé des flanerie et supposition d’un commissaire qui a fait ses preuves. Je n’ai pas lu énormément de Fred  Vargas, mais je crois que je vais combler cette lacune, je l’aime beaucoup le père Adamsberg !

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