Quand sort la recluse
Fred Vargas
Ed Flammarion, Poche
Pas possible
cet Adamsberg ! On lui sert sur un plateau, de vrais enquêtes (quoi que de
courte durée) avec des vrais coupables, preuve à l’appui, de l’interpellation
clef en main, meeuuuh naan ! Pas drôle ! Alors il va réfléchir en s’occupant
de ses merles dans la cour du commissariat, aidé pas son fidèle lieutenant
Froissy qui n’oublie pas de cacher la nourriture des merles. Et il réfléchit et
il s’aperçoit que Voisenet surveille un sujet sur la toile, c’est bien le cas
de nommer ainsi le ouèbe, puisqu’il s’agit d’une araignée, une petite araignée inoffensive,
peureuse, qui se terre, se cache, c’est bien pour cela qu’on l’appelle « la
recluse ». Et apparemment, elle tue… chacun leur tour, des hommes âgés à Nîmes. Et puis notre fin limier flaire… comme il sait le faire, c’est pourquoi on l’apprécie
tant ! Capable de se mettre à dos toute son équipe, persistant et signant,
renonçant, puis persistant à nouveau… Il en sert pourtant de toutes sorte, des
mots ou expressions qui aboutissent à des idées bien capillotractées. C’est ce
qui fait le croustillant du roman, assister à ses enlisements, ses pédalages
dans la semoule tout en sachant que ça risque fort d’aboutir !
Mais quand
même, savoir qu’il faudrait le venin de 22 recluses pour tuer un homme… et
pourtant, ces décès ne peuvent pas être une coincidence…
Un bon petit
policier comme je les aime, avec ce qu’il faut de suspense, ce qu’il faut de
mystère, ce qu’il faut d’engueulades, ce qu’il faut de culture générale, le
tout bien enveloppé des flanerie et supposition d’un commissaire qui a fait ses
preuves. Je n’ai pas lu énormément de Fred
Vargas, mais je crois que je vais combler cette lacune, je l’aime
beaucoup le père Adamsberg !
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