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lundi 1 juillet 2019


L'arbre sans fin

Claude Ponti

Ed Ecole des loisirs



L’arbre sans fin, c’est là que débute ce rêve, car ce récit est bel et bien un rêve comme on peut en vivre chaque nuit, grâce à un inconscient qui ne s’embarrasse pas de ces choses de la réalité, dans des contrées où tout est possible. L’ami Claude, cueille une nouvelle fois le lecteur pour l’entraîner dans son monde onirique qui fait tant de bien !



L’arbre sans fin donc, n’a pas de début et pas de fin. C’est la que niche Hippolène qui pour la première fois, s’en va chasser les glousses avec une grande épuisette et son papa, le plus grand chasseur de glousses. Il faut chatouiller la glousse et alors elle éclate de rire et lâche ses graines. On ne revient pas bredouille ! Mais l'arbre sans fin se met à pleurer… Grand-mère est morte, elle est bizarre, elle est là mais il n’y a plus personne dedans !!! Le lendemain, Hippolène devient elle-même une larme, elle tombe de l’arbre sans fin, elle arrive dans un monde où rien n’est pareil, Elle devient une pierre pour se protéger d'Ortic, le monstre dévoreur d'enfants perdus,  voyage dans les racines de l’arbre, passe une porte qui comme elle, cherche la sortie, rebondit sur les étoiles et les planètes, et après bien des aventures avec les miroirs, avec la loupiote, avec les Moiselles et puis les escaliers, retrouve son arbre… 



Je vous livre là un bien pâle résumé de ce rêve raconté par un Claude Ponti en grande forme, qui nous offre des illustrations de son cru et un texte… comme on les aime : poétique à souhait, fantaisiste au-delà de ce que l’on peut imaginer, capable de faire rire, de surprendre, de nous faire attraper un soudain « vague à l’âme » pour ensuite oublier et, nous laisser  perplexes et obligés de relire une page ou deux, ou même peut-être plus, pour être certain qu’on a bien lu ce qui y était écrit. Eh oui, en général, on a bien lu...



Merveilleux Claude Ponti, surréaliste pour enfants (pour grands et petits enfants), véritable Boris Vian de l’album jeunesse. On aime et on en redemande !


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