Puisque c'est comme ça je pars
Yvan et Nicole Pommaux
Ed école des loisirs
Norma joue
dans le bac à sable avec Jojo, son singe en peluche, Sa maman l’appelle, il est
temps de rentrer… Mais Norma n’entend pas, elle joue ! Mais le téléphone
de maman coasse, et maman oublie Norma, Jojo, le sable… Maman est au téléphone...
Norma a beau crier, maman n’entend plus…
Alors Norma décide de partir loin et
pour toujours ! Elle rencontre son ami Félix, et tous les deux il partent
au pays des rêves : dans ce pays, personne n’a de téléphone… Soudain une
lionne surgit, elle s’ élance vers les enfants, mais heureusement, un chat
vient tracer un trait, la lionne ne peut pas le dépasser, ouf ! Puis en
trois coups de pinceau, la lionne devient tigre du Bengale qui les emporte sur
son dos, mais ils doivent affronter une attaque de stakateurs teigneux, ils
plongent dans l’eau car les stakateurs, c’est bien connu, détestent l’eau. Ils
rencontrent le capitaine morse, qui les emmène au bateau qui chavire, et les
voilà dans les bras des sirènes…
L’auteur de
cet album nous invite à un beau voyage dans un pays que seuls les enfants et
les adultes qui ont gardé cette âme d’enfant peuvent visiter. Ce pays est beau,
et les illustrations soignées, riches, colorées, montrent une végétation
luxuriante rappelant le monde de Lewis Carroll, avec ses animaux fantastiques
qui contribuent à la beauté d’un tel pays.
J’ai beaucoup
aimé les stakateurs teigneux, sortes de mini robot à dents acérées à l’air très
méchant qui surgissent, peut être un clin d’œil à Ponti ?
Cet album
invite à une réflexion particulière sur le dialogue parents-enfants, sur la
disponibilité des parents dans ce monde où la technologie sensée permettre la
communication provoque parfois l’effet inverse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire