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lundi 13 avril 2020



Antonia


Gabrielle Zalapi
Ed Zoé

Antonia est mariée à un homme pour qui elle n’éprouve aucun sentiment, Antonia se sent prisonnière de son entourage et d’elle-même, Antonia est mal aimée, il est vrai qu’Antonia semble avoir subi les avances de son beau-père il y a quelques années, essuyant la colère de sa mère qui l’incrimina, elle et elle seule... Antonia se voit priver de son rôle de mère par une gouvernante qui la domine, Antonia a pourtant essayé à certains moments, d’après ses écrits de refaire surface… 


Un petit roman très court mais très superficiel et confus et qui manque grandement d’intérêt : 

superficiel parce qu’écrit sous forme de journal, que peu d’informations sont délivrées clairement, que l’on n'a sous les yeux que la version des faits de notre héroïne et donc une facette unique du personnage et la vision dont l'auteur veut bien nous faire part et qu’il serait bon de pouvoir sonder un peu plus l’entourage,  parce que de rapides allusions au passé des protagonistes  sont mentionnées, sans plus... 

Et confus parce que l’on s’y perd, que l’on a bien des difficultés à établir le lien entre les personnages, (je ne me suis aperçue de la présence d’un arbre généalogique qu’en fin d’ouvrage), parce que l’auteur saute rapidement d’un personnage à l’autre, parfois sans information sur son identité, parce que les informations n’arrivent que par bribes, à coup de lettres et photos sorties des  caisses qu’Antonia explore après la mort de sa grand-mère.

Et puis cette héroïne qui se vautre dans son malheur, victime de son entourage et de son refuge dans un mariage qui lui permettrait d’échapper à son enfance et à sa famille,  ne montre
aucune qualité  qui permettrait au lecteur de s’y attacher.

Un roman d'une grande banalité  que j'oublierai rapidement.

Je remercie les 68 premières fois pour ce partenariat.


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