Ancien malade des hôpitaux de Paris
Daniel Pennac
Ed Folio/Gallimard
Court moment
de lecture, ce petit roman ne comportant que soixante-dix-sept pages mais soixante-dix-sept
pages de "grand Pennac" qu’il me semble avoir retrouvé, un Pennac du temps des
premiers "Malaussène" qui me transformaient en véritable bernique soudée au livre
qui ne se décrochait qu’à la fin du roman.
Un Pennac à l’humour décapant, noir,
sans pour autant manquer de subtilité. Il a choisi pour cadre cette fois, le
milieu médical, certes porteur pour ce genre d’humour.
Il nous
raconte les déboires du professeur Galvan, médecin urgentiste qui caresse un
espoir : celui de faire établir une carte de visite mentionnant son nom :
professeur Galvan, et sa profession. Soins aux malades et attention entrecoupés
de multiples idées qui aboutiront à la carte de visite parfaite… Je gamberge,
tu gamberges, il gamberge… il gamberge tellement qu’il semblerait qu’il ait
raté un diagnostique qui allait engager le pronostic vital du patient lambda
arrivé aux urgences parce qu’il ne se sentait pas bien…
Et de service en
service, le dévoué docteur nous livre un chapelet de diagnostiques établis grâce à de
sérieux symptômes dont la description est hilarante et jubilatoire.
Il a dû bien
s’éclater en écrivant cela, peut-être s’est-il offert un petit moment récréatif
entre deux grands romans ?
Une pépite,
une pépite toute menue, mais une pépite tout de même !
Du grand Pennac !
Coucou ça donne envie de le lire
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