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lundi 18 mars 2019


L'île des chasseurs d'oiseaux

(la trilogie écossaise)
Peter May
ed Rouergue noir, 


Quand le passé fait bien plus que resurgir, quand il s’impose pour fournir les clés d’une énigme, le récit qui en découle est souvent captivant. 

Peter May, dans ce premier tome et ceux qui suivront donne vie à un personnage tout à fait intéressant : policier chevronné à la limite du anti-héros puisque qu’il est rejeté par la police locale, bien qu’on sache qu’il est plus "local" que ses collègues, ce qui  lui attribue une espèce de complicité avec le lecteur, individu au passé douloureux, au présent perturbé, enquêteur idéal dans cette île qui l’a vu venir au monde.


 Cette île dont on fera connaissance progressivement grâce à de magnifiques descriptions des lieux, cette île sur laquelle j’ai eu l’impression de passer un séjour en compagnie de ses habitants à la vie parfois rude, isolés par leur situation d’insulaires avec les difficultés telles que l’alcoolisme que cela peut imposer.

 

Coup de cœur que ce roman qui vous capte, parce que vous vous êtes attaché aux gens et que vous vous intéressez à leur devenir, parce que vous aimez vous cultiver et qu’il y a beaucoup à apprendre au cours de l’histoire (chasse aux fous de bassan, géographie locale, économie, société), parce que l’intrigue est captivante, même si au fil de ces trois tomes, elle  se révèle être plus un prétexte pour donner envie d’avancer vers un dénouement, parce que le texte est beau et les dialogues soignés.


Autant de bonnes raisons de s’ installer confortablement pour déguster cette trilogie.


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