Les monstres
Charles Roux
Ed Rivages
Attention, un monstre peut en
cacher bien d’autres... C’est ainsi que dans cette capitale (non nommée) une
créature non identifiée sévit, provoquant dommages matériels et pertes
humaines. Quelle est donc cette créature venue de nulle part ? Nul ne le
sait, et on s’apercevra qu’elle possède un rôle certain : celui d’alimenter
les conversations, de faire couler de l’encre et de motiver le milieu des journalistes,
elle hantera les esprits tout au long de ce lourd pavé.
Et elle cachera bien d’autres
démons : les démons que tous, nous renfermons : tes démons David, le commercial,
le winner, le dragueur, l’instable, tu les caches bien, tes doutes, et tu sauras
les exprimer.
Tes démons Alice, tes angoisses,
tes craintes, tes principes, tes certitudes qui peut-être, ne demandent qu’à
être brisées.
ses démons, ceux de Dominique, sa
recherche d’identité, sa quête de vérité, lui le grand catalyseur, le maître
des philtres qui mettra en présence deux éléments d’un couple improbable à l’avenir
incertain.
Les monstres, les monstres et
encore les monstres, prouesse littéraire à l’écriture fluide certes, toutefois
long, long, si long.… tellement longuet que je me félicite d’être allée jusqu’au
bout de ce roman, poétique souvent, bien écrit toujours, bien mystérieux quant
à l’ambiance générée par ce texte aux passages volontairement sibyllins.
Certains adoreront, d’autre
apprécieront, je n’en doute pas, question de choix littéraires. Aussi n’hésitez
pas à vous plonger dans cette lecture sans pour autant tenir compte des idées
personnelles que j’ai couchées sur le papier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire