L'Iliade
La pomme de discorde
Luc Ferry, Pierre Taranzano
Ed Glénat, 14/09/2016, 56 pages
En parcourant rapidement cette bande dessinée avant de me plonger dans la lecture, j’ai eu un peu d’appréhension, je suis donc allée consulter l’exposé de Luc Ferry qui se trouve à la fin. Ma peur ? Que le récit soit réduit à la guerre de Troie… Mais le philosophe précise bien que l’Iliade ne relate que la fin de la guerre, et de fameux épisodes célèbres tels que le cheval de Troie et la mort d’Achille n’y figurent pas, de même que l'épisode de la pomme d'or, servira dans cet ouvrage, à expliquer les causes de la guerre et ne doit pas être considéré appartenant à l'œuvre célèbre attribuée à Homère.
J’attends donc de pouvoir découvrir les deux autres tomes
pour me faire une idée de la fidélité de cette célèbre épopée en bande
dessinée.
Le premier volet montre l’enlisement de la guerre, une
tentative de paix, la reprise des combats et surtout l’origine de cette guerre
mythique : la pomme d’or ou pomme de discorde. On y comprendra que la
guerre de Troie est l’affaire tant des mortels que des Dieux : discorde
dans l’olympe, vengeance des déesses, soutien de chaque armée par des dieux.
L’album est très agréable, les personnages magnifiques,
l’illustrateur, Pierre Taranzino transmettant à merveille par le dessin, la
puissance des combattants, la beauté des femmes, la cruauté des combats, une
page particulièrement m’a captivée : il s’agit d’une double page montrant
les armées prêtes à s’affronter à Troie, surplombée par les dieux qui se
placent en observateur au-dessus de la ville, double page superbe que je ne me
lasse pas d’admirer.
L’exposé de Luc Ferry rappelle quelques aspects importants de
l’œuvre d’Homère, supposé auteur de l’épopée.
Ma peur se dissipe donc légèrement après la lecture de ce premier volet. Quoi qu'il en soit on se retrouve face à un travail de qualité de la part des auteurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire