Pour rien au monde
Ken Follet
Ed Robert Laffont, 16/11/21 - 880 pages
Ce roman m’a happée, fascinée, interrogée, cultivée, effrayée.
Tout ça ! Je dois avouer toutefois que la lecture m’a semblée très
laborieuse durant les deux cents premières pages, le temps de faire plus
amplement connaissance des personnages principaux et de leur situation, le
temps de mettre en place le récit.
Mais le déclic s’est produit, et je me suis attachée à
Tamara, Kyah, Abdul, j’ai cordialement détesté Hakim le passeur, certains
représentants de l’autorité chinoise, Dexter le patron de Tamara, imbu et
intransigeant...
Il faut dire que des personnages, il y en a tellement que je
n’ai pu retenir tous les noms, surtout chez les Chinois.
Et j’ai appris, moi qui ne m’étais jamais intéressée aux
services secrets, à la diplomatie, aux actions et décisions gouvernementales,
et ne cernais pas bien les mécanismes de l’escalade et les manœuvres des
puissances, les obligations dues aux alliances entres pays. Je me sens à
présent beaucoup plus au courant, et beaucoup moins rassurée !
Ken Follet ne m’a jamais déçue et cette fois encore, je me
sens pleine de gratitude pour tout ce qu’il peut apporter dans ses romans,
certes peut-être pas sans faille, mais si soigneusement documentés.
C’est vrai, certains passages furent longuets, particulièrement
lors des discussions entre les services secrets chinois et les correspondants
américains, ou Coréens, longuets mais nécessaires pour comprendre les enjeux,
certes, James Moore, prêt à se présenter aux prochaines élections contre
Pauline Green, présidente en cours de mandat semble être un candidat bien
caricatural, sans doute pour produire un effet de contraste et comprendre le
travail d’une présidente qui passe son temps à marcher sur des œufs, à moins qu’il
ne soit là pour rappeler un certain président qui s’est illustré sur la scène
internationale, il y a peu de
temps ...
Si je suis heureuse d’être parvenue à bout de ce pavé, quelques
questions subsistent dans mon esprit : l’auteur nous prépare-t-il un
deuxième tome ou a-t-il choisi une fin qui épargne le lecteur ? Je n’en
dirai pas plus.
La deuxième question est liée à une situation internationale
qui laisse sur sa faim : si deux grand blocs s’affrontent : Chine et
Etats-Unis pour des questions de Corée du nord, du sud ou de japon, et qu’en
Afrique les protagonistes s’estiment en grand danger, quid de la Russie qui
semble inexistante dans le roman, ce qui paraît surprenant !
Mais bon ! Le lecteur au courant aura vite fait d’imaginer
son rôle dans le conflit qui nous est exposé.
Un roman qui passe ou qui casse, j‘ai cru le lire dans les
différentes critiques proposées par mes amis babéliotes. Pour moi passé les deux
cents premières pages, je ne dirais pas que je l’ai bu comme du petit
lait, ce serait exagérer en raison de la complexité des rapports entres les
individus, je dirais plutôt que ce roman m’a passionnée !
Peut-être serait-il préférable de le lire en anglais si possible, certains termes employés me font douter de la traduction... Peut-être d'autres lecteurs peuvent-ils me le confirmer...
T-Mobile's latest iPhone and iPad T-Mobile Auto Sales
RépondreSupprimer› › T-Mobile’s latest iPhone and iPad T-Mobile Auto Sales | The titanium easy flux 125 amp welder company has a titanium astroneer very exciting 2021 sales titanium jewelry in Illinois titanium grey and titanium bikes Michigan.