Calamity Jane
Je vous présente une « légende
de l’ouest », un femme (ou presque) dont le destin, on n’en doute pas,
était de faire partie de la collection des albums de notre célèbre Lucky Luke, le
personnage réel, en tout cas semblait taillé pour cela.
La sympathique lady, chevauchant en
chiquant et à la gâchette facile, rencontre le cowboy solitaire au bord de l’eau,
que c’est romantique ! Mais romantisme ne fait pas partie de son
vocabulaire, car on fait sortir les âmes sensibles dès qu’elle approche !
Et elle se pose, dans cette paisible petite ville de "El Plomo", afin d’y couler des jours heureux dans le saloon qu’elle a payé d’un bras de fer gagnant contre baby Sam, l’armoire normande au service de Gus Oyster, individu pas très clair dont Lucky Luke a flairé le trafic !
Oui mais voilà, il a besoin de poursuivre ses
investigations dans le saloon, alors que la société des dames Del Plomo veut
détruire ce lieu de perdition et chasser Calamity, qui devra donc passer l’examen
d’entrée dans cette bonne société.
Le comique est bien au rendez-vous,
Calamity se met à la cuisine, quitte sa tenue de cowboy, et accepte même une
formation aux bonnes manières prodiguée par Robert Gainsborough, détaché pour l’occasion,
de l’école de maintien et de bonnes manières de Houston... qui hésitera entre
le suicide et l’alcoolisme face à cette élève hors norme.
Lucky Luke assumera son rôle de
justicier, mais l’affaire poursuivie ne servira que de décor et renforcera la
caricature de notre célèbre Calamity.
Un des meilleurs Goscinny-Morris à
mon sens, je l’avais lu quand j’étais enfant, et j’ai eu le plaisir de voir qu’il
était toujours édité, la relecture quelques dizaines d’années après, ne m’a pas déçue.
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