Ho'ponopono
ME Hurtado Graciet - Dr Luc Bodin
Ed Jouvence
Donc résumons-nous : mon
esprit, comme celui de mes pairs, est constitué d’un subconscient ou partie
émotionnelle de notre être, là où nos mémoires sont stockées, d’un conscient,
notre partie mentale celle qui nous permet de réfléchir et de faire des choix,
notre super conscient qui correspondrait à notre âme reliée à une intelligence
divine qui se situe en nous. Nous possédons en nous des mémoires erronées, ces
certitudes et ces croyances qui nous amènent à produire une réalité qui nous
est propre. Jusque-là, tout est admissible et je trouve magnifique que dans
notre vie, nous puissions nous rendre capables de reconnaître qu’en chacun de
nous, il y ait du divin, ce qui oblige à un grand respect des êtres humains. Il
y a donc un travail certain à faire sur soi pour éviter de se laisser aller à
une interprétation subjective des événements, des comportements, des faits, des
obstacles qui peuvent se dresser sur nos chemins de vie et pour rayonner de
façon à enjoliver notre vie, à enrober son être de positif et à le communiquer
à autrui pour voir évoluer son propre comportement et celui de l’autre.
Je me permets toutefois de
douter sérieusement lorsque je lis que tout ce qui nous entoure n’est que
création de notre esprit. Je n’ai peut-être pas tout saisi, mais il me semble
que la vie est plus complexe que cela, qu’il existe des paramètres qui ne
dépendent pas de nous : je pense en écrivant cela, que l’individu qui jette son
masque par terre, ou qui se gare en prenant deux places de parking, ou qui fait
volontairement le pitre en provoquant une certaine hilarité en moi, ce n’est
pas une création de mon esprit, je veux bien rayonner pour faire évoluer mon
entourage, mais j’ai mes limites. J’irais même jusqu’à demander si les camps de
concentration, les infos que je perçois au sujet de notre Terre malade sont une
création de mon esprit.
Cette méthode de travail sur
soi me paraît un peu simpliste et réductrice dans ce monde où nous vivons. Peut-être
convenait-elle aux Hawaïens des temps anciens, mais je ne peux personnellement
adhérer au fait que nous sommes entièrement responsables de notre réalité.
Je ne doute pas non plus que
nous ayons le pouvoir de guérir des maladies par la force de notre esprit, mais
je demeure sceptique sur les effets produits par cette méthode, à moins de
travailler d’arrache-pied pour parvenir à maîtriser notre mental et à le rendre
puissant au point d’éliminer toute maladie.
Ne renions pas toutefois, les
bienfaits des méditations proposées dans ce livre, et accordons-leur les
bienfaits reconnus à l’heure actuelle par les spécialistes de la question. Un
livre qui vient donc s’ajouter aux nombreux écrits de travail sur soi qui nous
sont aujourd’hui proposés.
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