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dimanche 1 mars 2020


Le cri


Nicolas Beuglet
Ed Pocket


Un gros coup de cœur pour ce thriller, ce qui ne m’était pas arrivé depuis Lontano et Congo requiem, il y a exactement un an. Ce lien que j’établis entre ces trois romans n’est pas un hasard, parce que je pense à présent que c’est avec ce type de récit que je m’éclate : en résumé une enquête avec rien au départ pour permettre de résoudre la ou les énigmes de départ, puis un début de résolution qui amène à d’autres énigmes, de sorte que le roman entier devient une quête avec de grosses épreuves dont l’issue apporte… le droit de poursuivre, ce qui oblige les protagoniste à de nombreux déplacements, de nombreux contacts.

 Dès le début, L’auteur fournit de quoi s’attacher durablement à Sarah notre héroïne, policier de choc de par sa formation militaire et plus tard à Christopher qui, innocent, s’introduit dans un milieu qui n’est pas exactement celui des bisounours.

Certaines scènes m’ont arraché quelques petits cris d’effroi et m’ont laissée admirative quant au courage de nos héros. On apprend plus sur Sarah et ce passé qui fait d'elle un personnage tourmenté, Sarah dont on fera certainement plus ample connaissance dans les prochains volets...

 Le thème du roman est passionnant, l’histoire démarre rapidement sur un suicide impossible, se poursuit dans l’univers de l’hôpital psychiatrique et l’action devient boule de neige qui grossit en France, puis dans une île lointaine, pour continuer aux USA… une action à base d’expérience sur humains. Tout cela en un temps record, c’est d’ailleurs ce qui fera le suspens : devoir trouver des réponses en un temps plus limité, avec des handicaps bien-sûr !

 Les méchants ? He bien de vrais méchants qui terrorisent autant les personnages que le lecteur.

 Ce roman m’a happée, je garde les deux autres volets pour plus tard, je me régale à l’avance !


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