Le vieux qui voulait sauver le monde
Jonas Jonasson
Ed presses de la cité
Pauvre Allan ! lui qui a pour principaux soucis, le manger bien arrosé
et la consultation de son nouveau jouet : une tablette qui lui fournit l’actualité
mondiale dont il est friand, se voit engagé bien malgré lui dans les grandes
affaires du monde.
Par effet papillon, il se retrouve flottant dans la nacelle
d’une montgolfière qui s’est abîmée dans l’océan indien. L’histoire racontera
ensuite comment il se retrouve mi-dissident, mi-allié de la Corée du Nord et
son adorable chef suprême, Kim Jong-Un, puis en possession de quelques kilos d’uranium
enrichi, comment il parvient a mettre la pagaille chez les Coréens, et comment
il devient le point de mire d'une bonne partie de la communauté internationale.
Ce deuxième tome était prometteur, Allan, expert en explosifs en tous genres, avait l’air de maîtriser la situation, il la maîtrise, certes jusqu’à sa sortie
de Corée et puis… commence une sorte de troisième tome dans le deuxième tome, dans lequel notre
centenaire semble s’éteindre, effacé par les autres personnages : Julius,
son ami, et surtout Sabine qui n’hésite pas à lui clouer le bec.
L’humour du premier tome dans lequel Allan manie les explosifs, sympathise
avec les grands de ce monde, met en œuvre des projets fumants (c’est le moins
qu’on puisse dire) s’amenuise dangereusement dans le second tome, l’humour noir
que j’affectionne particulièrement dans les romans, frise parfois le mauvais
goût, surtout lorsqu’il s’agit de néo-nazis.
Et puis ça devient long, très long : les grands de ce monde se mettent
à focaliser sur le vieux, l’auteur sert des pages et des pages de manipulations et considérations d’ordre politique, faisant réfléchir et intervenir des personnalités agissant sur la scène internationale, peut-être nécessaires pour le roman, mais bien ennuyeuses à
lire.
Moins d’action donc, et une hâte d’en terminer. J’ai malgré tout passé
quelques bons moments de lecture.
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