Pages

samedi 3 août 2024

 Stella et l'Amérique











Joseph Incardona,

Ed Finitude, 5/01/2024, 224 pages


Alors que dire … ?

J’ai commencé par sourire jusqu’aux oreilles, le sujet du roman pouvant fournir au lecteur un rendu des plus comiques, un rien narquois, intéressante caricature du milieu ecclésiastique, auquel on ajoute quelques tueurs à gage, un road movie très prometteur, une chasse à l’homme (plutôt à la femme, et quelle femme, une sainte à laquelle le clergé n’était pas accoutumé), qui se ramifie de telle sorte qu’on finit par se demander qui chasse qui … C’est bien pensé, y ajouter l’intervention régulière de l’auteur qui intervient dans le roman,  nous régalant de ses commentaires et de ses conclusions politico-philosophico schtroumpf…

Ça m’a tenue en haleine durant une bonne moitié du livre, je me suis sentie dès le début en éveil et à l’affut des répliques qui ne manquaient pas d’humour, et intriguée par la tournure qu’allaient prendre les événements, j’ai poursuivi … Mais hélas, je me suis lassée, les répliques comiques étaient plutôt diluées dans un grand tout qui donnait l’impression d’un auteur qui s’écoute écrire.

Une lecture mitigée donc, la mayonnaise a pris, puis est retombée, c’est dommage, car les personnages, leur état d’esprit, leur cheminement, leur comportement sont dignes d’intérêt, j’ai beaucoup aimé le pape et son langage autoritaire, les cardinaux qui se rattrapent, manquant d’employer un vocabulaire souvent peu châtié pour des hommes d’église, le père Brown pour qui les armes n’ont pas de secret, les frères Bronski peut-être pas aussi bêtes que méchants, et Stella, innocente Stella à l’esprit pur et qui ne demandait rien.

Je ne vais pas en rester là, il me faudra lire d’autres livres de l’auteur pour me faire une idée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire