Grand platinum
A Van den Bossche
Ed Seuil
Désolée de devoir l’écrire,
mais ce roman ne m’a ni émue, ni intéressée, ces carpes décrites dans l’histoire
aurait pu constituer un excellent support à une narration poétique, or on ne
constate dans ce texte, que quelques essais d’écriture qui m’ont parfois agacée
et des imprécisions propres à perturber le lecteur : des personnages annoncés
et présentés plus tard, un passage qui m’a interpellée parce que j’ai essayé de
me mettre dans la peau de lecteurs qui ne connaissent pas la raison pour
laquelle les gens du Morvan savent que ce n’est pas la Seine qui passe à Paris
mais l’Yonne, donc obligation (sans doute très intéressante) à aller se
documenter, d’autres personnages qui surgissent, cassant le récit et donnant l’impression
qu’on a atterri dans un autre roman.
L’idée de départ était
intéressante, les carpes, on explique leur situation au début, au milieu, à la
fin, et entre ces passages, une sensation de remplissage pour les besoins du
roman avec cette histoire de désigner et les allées et venues de Louise, l’héroïne, entre ses déplacements, son amant, son passé et son frère... ses ennuis, ses
amours, ses emmerdes.
Les seuls passages qui
ont éveillé ma sensibilité et ma curiosité sont les descriptions des carpes et
leurs couleurs. Le gros point de suspens du roman réside dans la récupération
des ces poissons, héritage de Louise et de son frère, d’une collection constituée
par leur défunt père qui les avait dispersées dans les pièces d’eau disponibles
à Paris, pour les rassembler dans un endroit où elles ne pourront être
subtilisées par celui qui en avait « emprunté » une pour la revendre.
Quelle aventure !
Fade et sans relief, c’est
le seul souvenir que me laissera ce récit.
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