Ce que j’apprécie dans les romans de Douglas Kennedy, c’est
que les personnages se retrouvent très souvent dans des situations sans issue,
le lecteur a beau chercher comment le héros se sortira de l’impasse, aucune
échappatoire ne semble possible. Et là … Si Piège nuptial m’a arraché des « quelle horreur », « le
pauvre » c’est que la situation de Nick est désespérée : se retrouver
marié à une espèce de brute alcoolique, au langage grossier similaire à celui
de la population de la ville, pur produit
du Bush , avec une belle famille qui n’envisage pas d’autres façons de vivre
que la sienne, hommes rustres, imposant
leur loi, leur rythme de vie , leur vision du monde, leur violence, voilà de quoi se lamenter !
Nick se trouve confronté à la dure réalité de la vie en
plein désert australien avec des gens ayant leurs propre lois, suivant de très,
très, très loin les avancées de la civilisation, beau choc des cultures en fait :
lui pur Amerloque ne connaissant auparavant que la N95 qu’il suivait dans le
Maine, eux ayant trouvé le moyen de survivre dans le bush .
Et puis j’ai ensuite serré les dents jusqu’à la fin, ne
pouvant arrêter l’écoute de ce CD avant deux heures du matin, tant je voulais
savoir ce qui allait se passer. J’y pense encore avec effroi…
Je crois pouvoir affirmer que c’est mon coup de cœur des romans
de Douglas Kennedy !
Mon 1er Douglas Kennedy et je l'ai adoré, dépaysement, suspens, tout y est...
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire ! Je crois aussi que c'est un roman que je n'oublierai pas, de ceux qui vous marquent(le dernier qui m'avait impressionnée de la sorte était 1984 de George Orwell)
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