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lundi 1 novembre 2021

Seuls les vivants











Lou Berney

Ed Harper Collins


Si je n’ai eu aucune difficulté à entrer dans ce roman qui m’a happé dès le début par un style humoristique en dépit de la noirceur de l’événement décrit dans les premières pages, le massacre d’employés du cinéma à Oklahoma city, la lecture m’a semblée par la suite longue et laborieuse.

On y rencontre Wyatt, détective privé de son état, qui enquêtera sur une affaire de harcèlement d’une jeune femme, Candace, entrée en possession suite à un legs, d’une salle de concert et en alternance, des chapitres consacrés à Julianna, dont la sœur aînée disparut peu après la tragédie du cinéma. 

Ces deux protagoniste n’ont en commun, que le fait de résider à Oklahoma au moment de ce drame. Ils se mettent en recherche vingt-cinq ans après, le détective mêlant à son enquête, d’éternelles questions sur le massacre du cinéma, cet événement perturbant son enquête, et l’amenant à patauger durant les trois quarts du roman. En parallèle, Julianna qui prend les rênes de l’enquête non aboutie sur la disparition de sa sœur semble plus efficace.

Les personnages deviennent assez vite attachants, Wyatt, perspicace et réactif montre une énergie et une volonté de résoudre l’affaire malgré les écueils, il rencontre des personnages au caractère original qui pimentent le roman, Julianna, déterminée à faire la lumière sur une disparition pour laquelle elle ne possède aucun indice, déploiera également son énergie, et prendra des décisions qui ne seront pas forcément intelligentes, excusée toutefois par cette disparition qui la prive d’une famille.

Je n’ai pas bien saisi le pourquoi de ces deux enquêtes de la part de personnages sans réel point commun, si ce n’est pour installer une espèce de suspense sans beaucoup d’effet sur la lecture. L’auteur semble manier l’art de la dilution dans un récit qui devient pesant et long.

Je suis heureuse d’être venue à bout de ce pavé.

 

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