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dimanche 19 janvier 2020


Luca


Franck Thilliez
Ed fleuve noir


C’est avec un plaisir certain que je retrouve mes potes du 36 rue du Bastion, dit désormais "le Bastion", où, semble-t-il, ils sont mieux installés qu'au légendaire quai des orfèvres. 


Toujours d’effroyables meurtres, les criminels ne se contentant pas de tirer ou de poignarder, ce serait déprimant, non, ils découpent, lacèrent, scarifient, sacrifient, reproduisent de cruels mythes antiques et... nouveauté (vive le crispr cas9 qui nous apporte tant de possibilités pour la rédaction de thrillers à la Thilliez),  de la manipulation génétique, des mutations en tous genres, de l’intelligence artificielle, de la technologie de pointe arrivée tout droit de la silicon Valley, miaaammmm ! du grand Thilliez ! Je ne comprends toujours pas comment je peux lire de telle horreurs sans faire des cauchemars. Je me suis bien éclatée, sauf dans certains passages où il est question de chiens, là je me suis sentie très touchée... voilà ! Qu’allez-vous penser de Ptitgateau quand même ! On peut découper les bonhommes en morceaux, mais dès qu’il est question de la gent canine, ben y a plus de Ptitgateau !


J’ai beaucoup aimé cette enquête  liée à non pas un, mais des criminels, un peu comme ces missiles à tête multiples qui libèrent d’autres missiles, ce qui duplique les énigmes et les recherches, amène le Bastion à travailler en équipes séparées ce qui entretient incontestablement le suspens.


Bref, super roman, Sharko s’efface légèrement, Lucie fait son travail, Nicolas agit  et fait évoluer sa personne, décidé à résoudre ses problèmes personnels, ce qui amène le lecteur à penser qu’il est évident que de prochaines aventures se profilent.


Une petite nouvelle prometteuse : Audra Spick, intrépide et persévérante qui apporte du sang neuf dans notre équipe.


Mon seul regret ? Avoir terminé ce roman et devoir attendre le prochain !

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