Luca
Franck Thilliez
Ed fleuve noir
C’est avec un
plaisir certain que je retrouve mes potes du 36 rue du Bastion, dit désormais "le
Bastion", où, semble-t-il, ils sont mieux installés qu'au légendaire quai des orfèvres.
Toujours d’effroyables
meurtres, les criminels ne se contentant pas de tirer ou de poignarder,
ce serait déprimant, non, ils découpent, lacèrent, scarifient, sacrifient, reproduisent de cruels mythes antiques et... nouveauté
(vive le crispr cas9 qui nous apporte tant de possibilités pour la rédaction de
thrillers à la Thilliez), de la manipulation génétique, des mutations en tous
genres, de l’intelligence artificielle, de la technologie de pointe arrivée
tout droit de la silicon Valley, miaaammmm ! du grand Thilliez ! Je ne
comprends toujours pas comment je peux lire de telle horreurs sans faire des
cauchemars. Je me suis bien éclatée, sauf dans certains passages où il est
question de chiens, là je me suis sentie très touchée... voilà ! Qu’allez-vous
penser de Ptitgateau quand même ! On peut découper les bonhommes en
morceaux, mais dès qu’il est question de la gent canine, ben y a plus de
Ptitgateau !
J’ai beaucoup
aimé cette enquête liée à non pas un, mais des criminels, un peu comme ces
missiles à tête multiples qui libèrent d’autres missiles, ce qui duplique les énigmes et les recherches,
amène le Bastion à travailler en équipes séparées ce qui entretient
incontestablement le suspens.
Bref, super roman,
Sharko s’efface légèrement, Lucie fait son travail, Nicolas agit et fait évoluer sa personne, décidé à résoudre ses problèmes personnels, ce qui amène le lecteur à penser qu’il
est évident que de prochaines aventures se profilent.
Une petite
nouvelle prometteuse : Audra Spick, intrépide et persévérante qui apporte
du sang neuf dans notre équipe.
Mon seul
regret ? Avoir terminé ce roman et devoir attendre le prochain !
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