L'outsider
Stephen King
Ed Albin Michel
J’ai passé un
bon moment de lecture avec l’outsider, ce compagnon indésirable qui m’a servi
ce que j’aime dans les thrillers : un policier entêté qui va au bout de
ses idées, un dur-à-cuire-mais-pas-trop-tout-de-même, avec ses doutes, ses angoisses et son
incrédulité l’amenant à envisager ce qui est POSSIBLE en ce bas monde, une
gaffe de première de sa part dès le début (quoique… ?), et puis surtout un
beau casse-tête sur fond de critique de la société américaine pour qui, comme moi, n’a pas trop fréquenté Stephen King, qui, je le constate,
sait saupoudrer de fantastique, des histoires qui serait peut-être sans relief
sans ce procédé.
Des
personnages énigmatiques à souhait, et un certain suspens. Je précise bien un
certain suspens, car n’étant pas une inconditionnelle de cet auteur, j’ai
trouvé l’action très lente, entrecoupée de réflexions et pensées des
personnages exprimant leurs doutes, leurs manies, leurs intentions… Trop de
dilution tue le suspens à mon humble avis. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle
j’ai des difficultés à aborder un roman de king. J’ai tenté Dumas Key et
22/11/63, j’ai trouvé que ces histoires avaient beaucoup d’intérêt, mais je n’ai
pas pu terminer pour cause d’action trop lente à se mettre en place. En
revanche, Mr Mercedes m’a pleinement satisfaite.
En résumé, J’aime
Stephen King et je suis preneuse si vous avez des titres de romans qui
privilégient l’action avec un grand A.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire