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jeudi 25 août 2016


La septième cour


Mike Shevdon
Ed Panini

Si je suis amenée à lire de la fantasy, ce qui arrive de temps à autre, il ne peut s’agir que de fantasy urbaine, et la septième cour est un roman parfait pour satisfaire ma curiosité : nous sommes à Londres, curieusement dans les endroits les plus connus tels que Coven Garden, Marylebone, trafalgar square, on n’est donc pas dépaysé, Le héros, Niall Petersen perd connaissance dans le métro, il est réanimé par Merle, personnage énigmatique que l’on découvre peu à peu et qui appartient à la Feyre. Et tout deux se retrouvent  entraînés dans une aventure non dépourvue d’un certain suspens (certaines scènes sont très anxiogènes) , vivant des situations peu banales pour l’anglais moyen que représente Niall dans le roman, croisant sur leur chemin des créatures maléfiques à souhait, des personnages originaux, visitant des lieux mystérieux tout en essayant de sauver l’humanité, car telle est leur mission.

Ce roman, normalement premier tome de la série «  la cour des Feys » ressemble à un parcours initiatique pour Niall qui avec le lecteur, découvre les pouvoirs magiques des Feys, les êtres maléfiques ou non, effectue l' apprentissage de la magie et sa maîtrise avec Merle qui dispense son savoir au compte-gouttes, ce qui peut rendre l’histoire une peu longue parfois, mais qui prépare à la lecture d’un éventuel deuxième tome qui apparemment n’est pas encore sorti (ce premier tome date de 2014).

Ce que j’apprécie dans la fantasy urbaine et particulièrement dans la septième cour, c’est le comportement des humains mis au contact de la magie : non reconnaissance des pouvoirs et des êtres, peur, perplexité bien naturelle. Quelques humains la pressentent et s’en accommodent, peut-être ceux qui, de par  leur fonction dans la société vivent à son contact sans le savoir.


J’ai apprécié ce roman parfois long à lire, car regorgeant de détails pas toujours faciles à assimiler, comme si des éléments manquaient pour accéder à la pleine compréhension des pratiques magiques, et parce que la traduction est parfois maladroite et que l’écriture n’est pas sensationnelle. 

J’ai malgré tout, selon la formule consacrée,  passé un bon moment de lecture.

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