La septième cour
Mike Shevdon
Ed Panini
Si je suis amenée à lire de la fantasy, ce qui arrive de
temps à autre, il ne peut s’agir que de fantasy urbaine, et la septième cour
est un roman parfait pour satisfaire ma curiosité : nous sommes à Londres,
curieusement dans les endroits les plus connus tels que Coven Garden,
Marylebone, trafalgar square, on n’est donc pas dépaysé, Le héros, Niall
Petersen perd connaissance dans le métro, il est réanimé par Merle, personnage
énigmatique que l’on découvre peu à peu et qui appartient à la Feyre. Et tout
deux se retrouvent entraînés dans une
aventure non dépourvue d’un certain suspens (certaines scènes sont très
anxiogènes) , vivant des situations peu banales pour l’anglais moyen que
représente Niall dans le roman, croisant sur leur chemin des créatures
maléfiques à souhait, des personnages originaux, visitant des lieux mystérieux
tout en essayant de sauver l’humanité, car telle est leur mission.
Ce roman, normalement premier tome de la série « la
cour des Feys » ressemble à un parcours initiatique pour Niall qui avec le
lecteur, découvre les pouvoirs magiques des Feys, les êtres maléfiques ou non, effectue l' apprentissage
de la magie et sa maîtrise avec Merle qui dispense son savoir au
compte-gouttes, ce qui peut rendre l’histoire une peu longue parfois, mais qui
prépare à la lecture d’un éventuel deuxième tome qui apparemment n’est pas
encore sorti (ce premier tome date de 2014).
Ce que j’apprécie dans la fantasy urbaine et
particulièrement dans la septième cour, c’est le comportement des humains mis
au contact de la magie : non reconnaissance des pouvoirs et des êtres,
peur, perplexité bien naturelle. Quelques humains la pressentent et s’en accommodent,
peut-être ceux qui, de par leur fonction
dans la société vivent à son contact sans le savoir.
J’ai apprécié ce roman parfois long à lire, car regorgeant
de détails pas toujours faciles à assimiler, comme si des éléments manquaient
pour accéder à la pleine compréhension des pratiques magiques, et parce que la
traduction est parfois maladroite et que l’écriture n’est pas sensationnelle.
J’ai
malgré tout, selon la formule consacrée, passé un bon moment de lecture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire