Sueurs froides
Boileau-Narcejac
Ed Folio, 14/05/1999, 192 pages
En commençant cette lecture, je
n’avais absolument pas fait le lien avec le film d’Hitchcock : Vertigo, au
titre français identique au roman de Boileau-Narcejac. Il faudra que je revoie
le film !
Dans le présent roman, on fait
connaissance De Gévigne, époux inquiet de Madeleine qui montre un comportement
étrange, s’absente, semble atteinte de mélancolie, qui se fige face au portrait
de sa grand-mère, morte noyée. Il fait appel à Flavière, avocat chargé de la
suivre et de l’observer. Commencera alors une relation entre l’avocat et
Madeleine.
Le roman, bien qu’il soit très
court, m’a paru ennuyeux, avec un peu d’action au début, puis des longueurs et
des répétitions de scènes qui frisaient le harcèlement de la jeune femme. La fin
plutôt confuse, est difficile à concevoir. On est pourtant en présent d’un suspense
typique du grand cinéaste. Je pense que je reverrai le film qui passera mieux
que le roman et auquel le titre de « sueurs froides » convient mieux.
J'ai tout de même apprécié le lourd mystère qui poursuit le personnage de Flavière et du lecteur, cette ambiguïté d'une femme que l'on tente de comprendre sans y parvenir.
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