La femme de ménage
Freida McFadden,
Ed City 4/01/2023, 304 pages.
Avis aux amateurs de thrillers
psychologique : ne passez pas à côté de cette pépite !
J’avais un a priori avant de l’ouvrir,
mais je me disais que, vu le nombre de lecteurs satisfaits, je m’y suis collée.
Mes doutes se sont dissipés
dès les premières pages qui se sont rapidement tournées tant la lecture est fluide, et je
me suis sentie aspirée dans cette histoire, fascinée par les personnages,
dégoûtée de tant de méchanceté, apitoyée par cette jeune personne sur qui s’abat
le malheur et les difficultés pour s’installer dans la vie, perplexe quant à l’honnêteté
de certains protagonistes.
La romancière a savamment bâti
la trame de ce roman, ne laissant rien au hasard et offrant de spectaculaires et
inattendus rebondissements. La pression, inexistante au tout début, commence à
monter dès les premiers instants de travail de notre Millie pour cette famille « comme
il faut » et ne cesse de monter pour parvenir au paroxysme. C’est envoûtant !
Je ne devrais d’ailleurs pas m’exprimer de cette façon, cela frise le
voyeurisme, mais bon, il s’agit d’une fiction.
J’ai par moment eu envie de
fermer le livre pour respirer face à l’injustice et aux mensonges de Nina, l’employeuse,
et face à sa paresse, son manque de respect. Mais j’avais trop envie de
poursuivre et de savoir.
Un personnage me semble bien
étudié pour piquer la curiosité du lecteur, personnage ambigu et énigmatique :
Enzo le paysagiste qui n’aligne pas trois mots d’anglais et entretien un certain
mystère que l’on a hâte de percer !
Question suspense, c’est une
réussite, je pense attendre un peu et lire les tomes suivants et sans doute même
les policiers médicaux écrits par Freida McFadden lorsqu’ils seront traduits.