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samedi 21 septembre 2024

 Ce qu'il reste à faire













Marie de Chassey,

Ed Alma, 1/09/2023, 144 pages


Ce qu’il reste à faire, c’est écrire un billet sur ce roman que j’ai trouvé déprimant au point de ne pas le lire avant de m’endormir au risque de passer une mauvaise nuit. Il est court, heureusement, car je crois que j’aurais abandonné avant la fin.

Un roman déprimant au cours duquel on assiste à la progression d’un cancer incurable et agressif, chez une jeune femme qui n’a pas 25 ans, d’autant plus déprimant que la narration reste à un niveau descriptif, sans dialogue, un roman dans lequel on n’insuffle de la vie que dans les faits et gestes de la mère, Florence, qui s’agite, range, cuisine, fait des choix pour sa fille qui ne semble plus n’être que sa chose.

Je comprends tout de même que l’auteure souhaite partager le quotidien d’une femme qui masque son anxiété par l’action, qui expose les douloureux moments que l’on partage face à la maladie, face au deuil inévitable, face à l’impuissance de l’entourage à soulager la patiente, face au refus de la voir quitter le foyer pour l’hôpital.

J’ai lu ce roman parce qu’il faisait partie de la sélection des 68 premières fois, je n’aurais certainement pas, de moi-même, cherché à le lire.

Question de tempérament et de choix de lecture.

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