Notre Dame de Paris
Georges Bess,
Ed Glénat, 8/11/2023, 208 pages.
Enthousiasmée par les
critiques de cette bande dessinée, je me suis empressée de la réserver dans ma
bibliothèque préférée. J’ai accueilli ce lourd volume avec quelques doutes :
noire et blanc, épais, j’ai mis du temps à me décider à l’ouvrir.
Le charme a cependant opéré
dès les premières pages, face à ces somptueuses planches dépourvues de couleur
certes, mais si belles, aux personnages si vivants, aux visages tellement
expressifs !
Je me suis replongée dans l’histoire
d’Esmeralda, roman que j’ai dévoré voici quelques années maintenant, mais resté
si présent dans ma mémoire, l’une de mes œuvres favorites et je me suis sentie
rapidement à mon aise, la bande dessinée me rappelant certains passages ou
certains personnages que j’avais oubliés, et me permettant de revivre d’autres
épisodes que j’avais appréciés.
Le scénario me paraît fidèle
au roman, j’ai eu quelques doutes sur les tours auxquels pouvait se livrer la
petite chèvre d’Esméralda, mais en sollicitant ma mémoire, il me semble qu’il
ne s’agit aucunement de l’imagination de l’auteur.
Les personnages sont en revanche moins beaux que ce que j’imaginais, ce fait est sans doute dû à l’influence de la comédie musicale, il ne faut pas espérer voir évoluer le poète Gringoire sous les traits du beau Bruno Pelletier, celui de George Bess possède les traits des individus de l’époque, et il n’est pas très attirant, Phoebus apparaît comme une brute sans finesse, Frollo porte sur lui un air sournois qui lui va à ravir, quasimodo est très réussi, Clopin est parfaitement imaginé, immense, puissant, dominateur et Esméralda... divine.
Le dessin est ciselé et d'une finesse inouïe, les vues superbes.
Cette bande dessinée est une merveille qui m’a donné envie de relire le roman, et de me procurer cette œuvre d'art qui mérite de faire partie de ma bédéthèque !
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