L'iris blanc
Fabcaro et Didier Conrad, d'après Uderzo et Goscinny
Jules César ne sait plus que faire ! Les
légionnaires baissent les bras, on ne compte plus les mutineries et autres
désertions ! Mais c’est sans compter sur Vicévertus, médecin chef des
armées romaines, spécialiste de la communication, qui permet de parvenir à
remotiver le camp de Babaorum après une hypothétique mais inévitable défaite du
dernier village rebelle… Vous le connaissez, ce village peuplé de valeureux
guerriers ripailleurs, bagarreurs qui n’ont peur que d’une chose… Notre médecin
romain va les transformer en bisounours… Et on est à deux doigts de le voir
devenir un village ou règne l’amour, la compassion grâce au sérieux
« travail sur soi » enseigné par Vicévertus. Le scénario n’a rien
d’extraordinaire, il n'est pas sans rappeler d’autres scénarios bien
connus : le domaine des Dieux, le devin, Obélix et compagnie, toutefois
les auteurs se sont appliqués à mettre la vie en Gaule au goût du jour, avec
son CGV, ses charinettes, ses techniques de communication bien connues
aujourd’hui du grand public, ses chansons à la mode, euuuhh … gauloise,
revisitées par notre fidèle barde et qui m’ont fait plus que sourire…
Comique également le changement dans les rapports
entre personnages, Obélix aborde les sangliers à sa façon, on se bat, oui, mais
poliment, on se dit des gentillesses, on achète même les poissons
d’ordralphabétix, c’est dire !
Question jeux de mots, on est servi, il serait même
bon de lire au moins deux fois le volume pour ne rien manquer. J’ai très envie
de citer certains dialogues, mais je m’abstiens pour permettre à chacun de les
découvrir ! On y retrouve le style de Fabcaro pour notre plus grand
plaisir !
Un volet très « feel good » parmi les
meilleurs « post Goscinny et Uderzo ».
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