Maîtres du jeu
Karine Giebel
Ed Pocket, 12/09/2013, 128 pages
Certains auteurs, opérant comme par magie, parviendront
toujours à me surprendre, parmi eux, Karine Giebel et ses romans, avec les
tempêtes qu’ils provoquent dans mon esprit et je mets d’ailleurs plusieurs
jours à lâcher même lorsque le dénouement est venu et que le livre est refermé.
Ce recueil de deux nouvelles, je me suis dit que ça ne pourrait pas m’empêcher
de dormir, erreur !
Dans la première nouvelle, l’autrice imagine le crime
parfait, sujet qui me laisse toujours pensive car la littérature abonde de
crimes parfaits dont l’auteur est trahi pas un détail insignifiant, Columbo
lui-même affirme que le crime parfait n’existe pas. Notre romancière est
pourtant parvenue à imaginer ce crime parfait qui ne peut faire condamner le
meurtrier. Quel génie ! Et comme d’habitude, elle réserve la plus belle
surprise pour la fin.
Dans la deuxième nouvelle, le récit est plus difficile à
supporter, on voit venir l’horreur, on est témoin directe des événements. On se
retrouve donc enfermé dans un bâtiment qui abrite des enfants handicapés venus
en classe de découverte avec leur éducatrice, et … Un sérial killer, un vrai !!!
il s’agit donc d’une prise d’otages. Bien sûr, on a vraiment envie de savoir
comment tout cela va se terminer… Et, là c’est mon avis, les dernières lignes
sont volontairement ambigües, il suffit d’un mot pour que la fin varie. C’est
peut-être de l’imagination de ma part, si d’autres ont ressenti cette fin de la
même façon, je veux bien en discuter sur ma messagerie (pour ne pas spoiler).
Donc frisson garanti, très bon cru Karine Giebel !
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