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mercredi 6 septembre 2023

 Maîtres du jeu













Karine Giebel

Ed Pocket, 12/09/2013, 128 pages


Certains auteurs, opérant comme par magie, parviendront toujours à me surprendre, parmi eux, Karine Giebel et ses romans, avec les tempêtes qu’ils provoquent dans mon esprit et je mets d’ailleurs plusieurs jours à lâcher même lorsque le dénouement est venu et que le livre est refermé. Ce recueil de deux nouvelles, je me suis dit que ça ne pourrait pas m’empêcher de dormir, erreur !

Dans la première nouvelle, l’autrice imagine le crime parfait, sujet qui me laisse toujours pensive car la littérature abonde de crimes parfaits dont l’auteur est trahi pas un détail insignifiant, Columbo lui-même affirme que le crime parfait n’existe pas. Notre romancière est pourtant parvenue à imaginer ce crime parfait qui ne peut faire condamner le meurtrier. Quel génie ! Et comme d’habitude, elle réserve la plus belle surprise pour la fin.

Dans la deuxième nouvelle, le récit est plus difficile à supporter, on voit venir l’horreur, on est témoin directe des événements. On se retrouve donc enfermé dans un bâtiment qui abrite des enfants handicapés venus en classe de découverte avec leur éducatrice, et … Un sérial killer, un vrai !!! il s’agit donc d’une prise d’otages. Bien sûr, on a vraiment envie de savoir comment tout cela va se terminer… Et, là c’est mon avis, les dernières lignes sont volontairement ambigües, il suffit d’un mot pour que la fin varie. C’est peut-être de l’imagination de ma part, si d’autres ont ressenti cette fin de la même façon, je veux bien en discuter sur ma messagerie (pour ne pas spoiler).

Donc frisson garanti, très bon cru Karine Giebel !

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