Dossier 64
Jussi Adler Olsen
Ed Livre de poche, 6/01/2016, 672 pages
Ed Albin Michel, 3/01/2014, 608 pages
Quel bonheur de retrouver Carl
Mørk et son équipe dans cette nouvelle enquête du département V : un Assad
toujours très mystérieux si l’on se pose des questions quant à son origine et
son passé, mais jamais à court d’idées pour faire la lumière sur les personnes
mal intentionnées, prêt à braver les interdits pour les besoins de son enquête.
Une rose en pleine forme,
hyperactive, perspicace qui possède comme son partenaire Assad, des secrets qui
excitent la curiosité de Carl et entretiennent le suspens de toute la série, on
a alors le bonheur de se dire qu’on finira bien par percer ces secrets.
Le début du roman peut
paraître confus : Adler Olsen nous rapportant à la fois une histoire de
femme au visage détruit , de famille avec Børke Bak, son ennemi juré, qui exige
du policier de retrouver et punir le coupable. Carl Mørk aura également quelques
soucis avec l’enquête, qu’il ne mène pas, enquête non résolue pour une affaire
au cours de laquelle son collègue et ami Hardy a perdu l’usage de ses membres, et que ses collègues font avancer avec des
indices qui l’accusent.
Ces affaires, sa vie privée
compliquée, et le dossier qu’il va rouvrir ont vraiment de quoi occuper
agréablement le lecteur. N’ayez crainte, la confusion du début disparaît assez
rapidement pour laisser place à l’affaire qui préoccupe nos trois complices :
cinq personnes ont disparu en 1987. Nous sommes en 2010, l’assassin court
toujours.
Nos héros n’hésiteront pas à
se mouiller pour démasquer le ou les coupables. On plongera dans l’horreur de
la vie des victimes, on côtoiera des tortionnaire extrémistes, de quoi vous
glacer le sang.
Encore un roman terminé à
trois heures du mat, un roman que l’on a bien des difficultés à refermer.
Arrivé à ce quatrième tome des
aventures de Carl Mørk, on parvient à deviner les réactions de nos héros, ça
rassure parfois !
Une fin très surprenante et bien
pensée ! Je me console de devoir quitter ce roman en me disant qu’il me reste
encore cinq tomes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire