La fille de Vercingétorix
Jean-Yves Ferri, Didier Conrad
ed Albert René
Ainsi
donc, après le fils d’Astérix, nous faisons connaissance de la fille de
Vercingétorix… Pardon Vercingétorix. Quoique
mitigée, je dois avouer que j’ai passé un bon moment de lecture.
Je me sens mitigée par que j’ai trouvé le scénario plutôt plat : une
fugue d’adolescente, des navires, de la bagarre, des romains timorés, nos incontournables
pirates, rien de très original. Question « adolescent » je n’ai pu m’empêcher
de comparer cet album avec Astérix et les Normands, beaucoup plus fin.
Certaines blagues sont excellentes et m’ont fait rire, d’autres, sous forme
d’anachronismes sont parachutées sous prétexte que l’anachronisme fait rire,
mais ces anachronismes, par deux fois sont plaqués sans aucune subtilité et ne
font pas rire.
Les noms de certains Gaulois ne respectent pas la forme habituelle : transformation des mots « ique » en « ix » comme blinix,
selfix… les auteurs seraient-ils à cours d’idées pour les noms ?
Malgré cela, on retrouve bien l’esprit des vieux albums : reprise de l’accent
arverne qui fait sourire, des idées d’ados qui surprendront leurs parents par
leur créativité, et qui feront bien rire le lecteur, un conflit des générations
bien restitué, de bonnes répliques dont Obélix sait nous régaler, une abondance
de jeux de mots.
Si on me demande ce que j’ai préféré, je dirais que c’est le clin d’œil à
John Lennon, qui m’a bien surprise.
Un album à ajouter sans hésiter à sa
collection.
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