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mercredi 21 novembre 2018


On la trouvait plutôt jolie


Michel Bussi
Ed pocket , presse de la cité


Une famille d’émigrés, un fonctionnaire de police blasé, un jeune lieutenant zélé, une cause, celle des migrants, sans aucun doute un problème réel dans la région de Marseille, voici  de quoi écrire un policier correct. 

Oui mais… j’ai passé une grande  partie du roman à me poser des questions au sujet de quelques incohérences dans le récit  et ça m’a énervée, d’abord parce que s’il y a un genre littéraire qui ne supporte pas les incohérences, c’est bien le roman policier, ensuite  parce que ce n’est pas la première fois que je relève ce genre d’erreur dans un livre de Michel Bussi : j’en avais relevé deux qui étaient flagrantes dans nymphéas noirs, et cela est venu à chaque fois perturber ma lecture, et dans ce roman, je note une incohérence au sujet des lieux de crime, une autre  concernant un soi-disant secret que Leyli notre héroïne craint de voir découvrir dans son minuscule appartement, hasard douteux concernant la survenue d’un personnage dans la dernière partie, et trop de non-dit dans le récit au nom de la mise en scène que l’auteur s’attache à nous présenter, ces mises en scène sont fréquentes  dans ses romans, mais trop c’est trop, ça devient lassant. 

Je n’ai pas non plus apprécié ambiguïté du personnage de pétar , ambiguïté révélée sur la fin et non explicitée, ce qui laisse sur sa faim.

Toutefois ce roman se lit très facilement et je n’ai pas le droit de dire que je me suis ennuyée durant cette lecture, mais ce dont je suis certaine, c’est que je j’hésiterai désormais à me lancer dans la lecture d’un roman  de cet auteur.

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