La malédiction Grimm
Polly Shulman
Ed Bayard Jeunesse.
Tout dans ce livre m’a attiré : Le titre d’abord :
une malédiction… il laisse présager des situations délicates, du suspens, de la
magie… et puis la couverture : si on regarde de près, on y distingue pas mal d’éléments que l’on retrouvera dans l’histoire,
la quatrième de couverture quoique trop
explicite, met l’eau à la bouche : elle laisse supposer un lourd mystère
qui entoure une certaine « collection Grimm » et qui semble sujet
tabou parmi les employés de cette étrange bibliothèque, je me suis donc mise à
cette lecture pleine d’enthousiasme, et dès le début, je me suis sentie aspirée
dans un monde pas si loin de celui d’Alice au pays des merveilles par ses côté
excentriques, mais voilà, le début fort prometteur a fini par se désintégrer
pour laisser place à quelque chose de fade, très fade, baigné dans une ambiance
d’ados amoureux, style roman à l’eau de rose avec, il est vrai un
mystère à éclaircir. La collection Grimm, élément qui semblait assez
extraordinaire au début, devient banale, et je n’ai pas retrouvé le « merveilleux »
que l’on peut rencontrer dans les contes traditionnels, ce qui aurait été bienvenu : il est vrai que Polly Shulman se sert d’éléments de
contes connus pour intégrer ses héros dans un conte à leur tour :
Elisabeth devient une héroïne serviable qui retrouvera des aides durant son
aventure, qui ne manque pas de courage et qui parviendra à ses fins… l’auteure
a sans doute eu le désir d’accrocher les ados par un leurs centre d’intérêt ,
à savoir l’attirance pour le sexe opposé, mais elle aurait pu transformer cette
aventure en quelque chose de grandiose où les enfants agissent en vrais héros,
travailler sur un territoire plus vaste rappelant le vaste monde cher à nos
auteurs de contes, mêler les héros à la population ordinaire histoire de faire
sourire… mais bon, je pars dans mon délire peut-être… Malgré tout ce que je viens d’écrire, je dois
reconnaître que les objets magiques m’ont souvent attendrie ou fait sourire
même si j’ai eu l’impression qu’ils n’étaient
pas suffisamment exploités dans l’histoire.
Un roman pour ados ? certes, mais lorsque je me demande à qui je vais bien
pouvoir le donner, je me dis que je dois choisir un ado, de préférence une fille, mais
un ados jeune entre 10 et 13 ans, il y a trop peu de situations propres à faire frémir les plus âgés.
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