Le roman des anges
Don Pierre Doat
Ed Salvator, 11/04/2024, 150 pages
Les anges… Ils sont omniprésents
dans nos vies, sous forme d’expressions, depuis le bébé qui sourit aux anges, l’ange
qui passe, les cheveux d’ange et j’en passe. Qui n’a jamais entendu parler de l’ange
gardien qui veille sur chacun d’entre nous ? Et on ne compte pas les
anges présents dans la bible, le coran et certainement d’autres livres sacrés.
L’auteur de ce roman, prêtre responsable de la paroisse du Mont St Michel, affirme
que si l’on retirait les pages de la bible ou il est fait allusion aux anges,
on n’aurait plus qu’un feuillet d’une centaine de pages.
Certainement bien documenté,
il a écrit ce roman jeunesse dans le but de parler des anges. Le début du récit
est troublant : on comprend rapidement que le héros est un jeune homme qui
arrive dans l’au-delà où il est accueilli par son ange gardien, Élimelek. Sa
vie terrestre est donc terminée. Les chapitres alternent avec la vie dans l’au-delà
et la vie sur Terre de notre jeune héros. Sur Terre, celui-ci se pose de
grandes questions sur sa mission de vie, et, accompagné de son amie qui deviendra
religieuse et se passionne pour les anges, il le priera, cet ange gardien en qui
il croit.
Et l’ange le guide après sa
mort pour lui enseigner l’histoire des anges, depuis leur « naissance-création »
par le Très Haut, le libre arbitre que Dieu leur laisse jusqu’à ce qu’ils
comprennent leur mission d’ange, il lui explique brièvement la hiérarchie des
anges qui n’est pas une hiérarchie au sens ou on l’entend sur terre, et lui
montre comment Lucifer tourna le dos et fut chassé, privé de la lumière et de l’amour
divin.
Certains aspects de la vie
angélique reprennent ce que l’on connaît des anges à travers les écrits, et il
serait intéressant de fouiller un peu plus pour comprendre d’où viennent les
informations délivrées sur ces êtres de lumière. L’auteur propose en fin de
romans, quelques livres que je vais me procurer. En attendant ce roman ressemble
à une sorte de documentaire prévu pour interpeller les jeunes et les amener à
la pratique du christianisme, si maintes religions ont pour messagers, ces doux
êtres, il n’est question dans cet ouvrage, que du Dieu des chrétiens, de la
vierge, du christ et quelque part, tout semble écrit à l’avance. On y retrouve
un certain manichéisme avec le récit sur Lucifer qui occupe une place importante
du récit à la base du mal sans lequel le bien ne peut exister. J’aurais préféré
qu’il explique plus amplement le rôle de l’ange gardien.
J’ai lu ce roman comme une
mythologie qui, approfondie aurait constitué un récit grandiose. Je laisse là à
regret, abdiel, Raphaël, Uriel car j’ai trouvé très doux de me retrouver parmi
les anges, un moment de douceur en ce bas monde.
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