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jeudi 15 mai 2025


Le silence des agneaux












Thomas Harris,

Ed Albin Michel, Livre de poche, 1/01/1992, 384 pages


Hannibal Lecter, je connaissais de nom, sans toutefois situer le personnage. Quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver en contact avec cet individu savamment créé, aux qualités et aux défauts minutieusement dosés pour faire de l’effet au lecteur : Prodigieusement intelligent, ce qui provoque la crainte voire la terreur des policiers, gardes et autres prisonniers, prodigieusement énervant, extrêmement dangereux et psychopathe à souhait et très cultivé. Pas étonnant qu’une jeune policière dénommée Clarice, plutôt taciturne, plutôt débutante, soit mise en valeur dès le début pour ses compétences en communication, bien que ce ne soit pas gagné avec un prisonnier de la trempe de Lecter !

Par ailleurs, du roman, j’ai aimé les interventions musclées quoique rares, le pied de nez à ceux qui se croient au-dessus du lot, particulièrement Chilton que l’ambition amène à commettre la lourde erreur qui induira la suite aux conséquences gravissimes.

La trame du roman est classique : tueur en série, enlèvement de jeunes femmes, enquête et recherche d’indices, souvent délivrés au compte-goutte par le dangereux psychiatre dont on ne doit s’approcher sous aucun prétexte.

Et puis notre commandant, triste sire qui a une bonne raison de se montrer renfermé et peu enjoué.

Pas d’ennui dans ce livre grâce à une alternance de personnages : Hannibal, Jame Gumb le deuxième psychopathe, les actions de la police, les rencontres entre Crawford et Clarice, les découvertes macabres qui surviennent.

Je suis ravie d’avoir lu ce classique, toutefois les descriptions de certains personnages laissent deviner aisément la suite et une fin sans surprise.

J’aimerais à présent connaître la suite, car s’il y a bien un dénouement au silence des agneaux, la fin laisse supposer une suite. Je commence donc à regarder les romans suivants afin de faire grossir ma PAL (qui n’en peut déjà plus…)

Je dispose à présent du film, aurai-je le courage de la regarder jusqu’au bout ? Avec le livre, c’était facile de créer des images pas trop perturbantes dans ma petite tête, mais là, les images je devrai les recevoir sans censure… Je pense tout de même, même si le film me semble bien hard, braver mon appréhension, habituée que je suis à lire d’horribles scènes offertes par mes auteurs de thrillers préférés.

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