Le silence des agneaux
Thomas Harris,
Ed Albin Michel, Livre de poche, 1/01/1992, 384 pages
Hannibal Lecter, je connaissais
de nom, sans toutefois situer le personnage. Quelle ne fut pas ma surprise de
me retrouver en contact avec cet individu savamment créé, aux qualités et aux
défauts minutieusement dosés pour faire de l’effet au lecteur : Prodigieusement
intelligent, ce qui provoque la crainte voire la terreur des policiers, gardes et
autres prisonniers, prodigieusement énervant, extrêmement dangereux et
psychopathe à souhait et très cultivé. Pas étonnant qu’une jeune policière dénommée
Clarice, plutôt taciturne, plutôt débutante, soit mise en valeur dès le début
pour ses compétences en communication, bien que ce ne soit pas gagné avec un
prisonnier de la trempe de Lecter !
Par ailleurs, du roman, j’ai
aimé les interventions musclées quoique rares, le pied de nez à ceux qui se
croient au-dessus du lot, particulièrement Chilton que l’ambition amène à
commettre la lourde erreur qui induira la suite aux conséquences gravissimes.
La trame du roman est
classique : tueur en série, enlèvement de jeunes femmes, enquête et
recherche d’indices, souvent délivrés au compte-goutte par le dangereux
psychiatre dont on ne doit s’approcher sous aucun prétexte.
Et puis notre commandant,
triste sire qui a une bonne raison de se montrer renfermé et peu enjoué.
Pas d’ennui dans ce livre grâce
à une alternance de personnages : Hannibal, Jame Gumb le deuxième
psychopathe, les actions de la police, les rencontres entre Crawford et
Clarice, les découvertes macabres qui surviennent.
Je suis ravie d’avoir lu ce
classique, toutefois les descriptions de certains personnages laissent deviner
aisément la suite et une fin sans surprise.
J’aimerais à présent connaître
la suite, car s’il y a bien un dénouement au silence des agneaux, la fin laisse
supposer une suite. Je commence donc à regarder les romans suivants afin de
faire grossir ma PAL (qui n’en peut déjà plus…)
Je dispose à présent du film, aurai-je
le courage de la regarder jusqu’au bout ? Avec le livre, c’était facile de
créer des images pas trop perturbantes dans ma petite tête, mais là, les images
je devrai les recevoir sans censure… Je pense tout de même, même si le film me
semble bien hard, braver mon appréhension, habituée que je suis à lire d’horribles
scènes offertes par mes auteurs de thrillers préférés.
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