Le ver à soie
R Galbraith
Ed Grasset, 15/10/2014, 576 pages
J’avais envie de lire un roman
qui se passe à Londres, une ville que j’aime beaucoup. J’avais lu le premier
tome de la série Cormoran strike, l’appel du coucou, et j’en étais sortie
mitigée, je m’étais promis de ne pas rester sur cette impression, c’est donc
tout naturellement que je me suis dirigée vers le deuxième tome.
La lecture fut beaucoup plus
aisée et moins laborieuse, j’avais trouvé le premier tome bien long, sans doute
parce que je devais faire connaissance avec les personnages. Dans ce tome, les
personnages ne me sont plus inconnus, et j’ai eu beaucoup de plaisir à les voir
évoluer, à découvrir leurs sentiments, un Cormoran Strike qui paraît de marbre
et qui révèle son côté tendre, un personnage persévérant dont la maladresse
occasionnelle est rattrapée par sa fidèle Robin dont on découvrira de nouvelles
qualités qui n’apparaissaient pas dans le précédent roman.
Le crime, le lecteur devra l’attendre
car on se retrouve confronté dès le début, en plus d’affaires courantes pour un
détective, à une disparition, celle d’Owen Quine, écrivain de son état, une
disparition signalée par son épouse qui affirme qu’il disparaît souvent et
finit par revenir, raison pour laquelle elle refuse d’alerter Scotland Yard.
Cormoran Strike, n’écoutant
que son intuition se lance dans une enquête, nous promenant de pub en pub, de squares
en rues londoniennes, dans le milieu de l’édition et des écrivains travaillant
d’arrache-pied pour oublier les souffrances occasionnées par sa prothèse, l’amertume
engendrée par la perte de l’être aimé, et ses convictions concernant la
disparition de l’écrivain.
Si cette lecture m’a paru
moins longue, je dois reconnaître que sur un roman de plus de cinq cent pages,
on avance lentement, la première partie avant le premier et pratiquement unique
rebondissement important ne vient pas vite, dans la deuxième partie, l’enquête
patauge énormément, pas le plus petit indice, pas de témoignage permettant de
guider nos héros vers un début de résolution, cela devient un peu lassant, d’autant
plus que le crime perpétré est sordide, même Jack l’éventreur n’aurait pas fait
mieux ! On a donc envie de connaître l’individu capable de telles horreurs.
Ces longueurs ne m’empêcheront
pas de me lancer dans le tome 3, curieuse de savoir ce que deviendra ce couple
formé par Strike et son assistante, deux être aux situations amoureuses pas
toujours calme et sereine. Je n’ai pu que m’y attacher.
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