Pages

dimanche 17 novembre 2024

 

Le ver à soie

 











R Galbraith

Ed Grasset, 15/10/2014, 576 pages


J’avais envie de lire un roman qui se passe à Londres, une ville que j’aime beaucoup. J’avais lu le premier tome de la série Cormoran strike, l’appel du coucou, et j’en étais sortie mitigée, je m’étais promis de ne pas rester sur cette impression, c’est donc tout naturellement que je me suis dirigée vers le deuxième tome.

La lecture fut beaucoup plus aisée et moins laborieuse, j’avais trouvé le premier tome bien long, sans doute parce que je devais faire connaissance avec les personnages. Dans ce tome, les personnages ne me sont plus inconnus, et j’ai eu beaucoup de plaisir à les voir évoluer, à découvrir leurs sentiments, un Cormoran Strike qui paraît de marbre et qui révèle son côté tendre, un personnage persévérant dont la maladresse occasionnelle est rattrapée par sa fidèle Robin dont on découvrira de nouvelles qualités qui n’apparaissaient pas dans le précédent roman.

Le crime, le lecteur devra l’attendre car on se retrouve confronté dès le début, en plus d’affaires courantes pour un détective, à une disparition, celle d’Owen Quine, écrivain de son état, une disparition signalée par son épouse qui affirme qu’il disparaît souvent et finit par revenir, raison pour laquelle elle refuse d’alerter Scotland Yard.

Cormoran Strike, n’écoutant que son intuition se lance dans une enquête, nous promenant de pub en pub, de squares en rues londoniennes, dans le milieu de l’édition et des écrivains travaillant d’arrache-pied pour oublier les souffrances occasionnées par sa prothèse, l’amertume engendrée par la perte de l’être aimé, et ses convictions concernant la disparition de l’écrivain.

Si cette lecture m’a paru moins longue, je dois reconnaître que sur un roman de plus de cinq cent pages, on avance lentement, la première partie avant le premier et pratiquement unique rebondissement important ne vient pas vite, dans la deuxième partie, l’enquête patauge énormément, pas le plus petit indice, pas de témoignage permettant de guider nos héros vers un début de résolution, cela devient un peu lassant, d’autant plus que le crime perpétré est sordide, même Jack l’éventreur n’aurait pas fait mieux ! On a donc envie de connaître l’individu capable de telles horreurs.

Ces longueurs ne m’empêcheront pas de me lancer dans le tome 3, curieuse de savoir ce que deviendra ce couple formé par Strike et son assistante, deux être aux situations amoureuses pas toujours calme et sereine. Je n’ai pu que m’y attacher.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire